
En collaboration avec la galerie Isabelle Gounod, l’abbaye de Maubuisson présente Mirabilis, une exposition de Martin Bruneau : peintures à l’abbaye du 1er octobre au 5 novembre 2008 ; La galerie Isabelle Gounod présente, parallèlement, du 19 septembre au 25 octobre, dans son nouvel espace parisien, une série de peintures accompagnant les deux pièces monumentales présentées à Maubuisson.
A l’invitation de l’abbaye de Maubuisson et en écho à la vie religieuse du site, l’artiste réalise deux peintures monumentales (3,12 x 7m) qui prennent place dans l’ancienne salle du
Chapitre. Une toile mystique d’action de grâce, l’Ex-voto peint par Philippe de Champaigne en 1662 en a été le point de départ. Aux côtés de sa fille Catherine dont il célèbre la guérison miraculeuse, le peintre classique représente Agnès Arnauld, sœur d’Angélique Arnauld, abbesse de Maubuisson et grande figure du Jansénisme. Confirmant qu’une œuvre peut être faite d’une, voire de plusieurs autres œuvres, la peinture de Martin Bruneau prend à bras-le-corps les icônes du passé et tire son ressort de ces emprunts. Le geste du « remploi » traverse les deux vastes compositions imaginées pour l’abbaye. Elles dialoguent entre elles, avec le lieu et avec le présent.
Jacqueline Aimar
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A l’invitation de l’abbaye de Maubuisson et en écho à la vie religieuse du site, l’artiste réalise deux peintures monumentales (3,12 x 7m) qui prennent place dans l’ancienne salle du
Chapitre. Une toile mystique d’action de grâce, l’Ex-voto peint par Philippe de Champaigne en 1662 en a été le point de départ. Aux côtés de sa fille Catherine dont il célèbre la guérison miraculeuse, le peintre classique représente Agnès Arnauld, sœur d’Angélique Arnauld, abbesse de Maubuisson et grande figure du Jansénisme. Confirmant qu’une œuvre peut être faite d’une, voire de plusieurs autres œuvres, la peinture de Martin Bruneau prend à bras-le-corps les icônes du passé et tire son ressort de ces emprunts. Le geste du « remploi » traverse les deux vastes compositions imaginées pour l’abbaye. Elles dialoguent entre elles, avec le lieu et avec le présent.
Jacqueline Aimar
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