Depuis 1970, l’art de la tapisserie prend un nouvel essor, avec le mouvement de la Nouvelle Tapisserie un courant qui bousculait un peu le monde figé de la tapisserie : les lissiers deviennent ainsi des artistes créateurs.
Péter Schönwald et Frédérique Bachellerie de l’Atelier 3 ne font pas partie de cette mouvance, et ne se réclament pas non plus de la tapisserie classique comme les Gobelins ou Aubusson. Ils allient deux tendances : reproduire littéralement un carton donné par l’artiste et créer par eux-mêmes, ce qui paraît antinomique ; en fait leur travail consiste à interpréter les œuvres d’art qui leur sont confiées.
Les artistes qui font appel à leur savoir-faire, acceptent une indépendance de réalisation et de transposition de leur œuvre. Mais ils savent aussi que cette interprétation sera faite dans le respect des recherches esthétiques et des émotions de l’artiste. Un dialogue doit donc s’établir entre l’œuvre (ou l’artiste) et Péter et Frédérique. Equilibre toujours précaire où chacun doit respecter l’autre.
Pour pouvoir interpréter pleinement des œuvres d’art, ils utilisent, outre la soie ou la laine, des matériaux non conventionnels tels que les papiers orientaux, des violons d’Arman…
L’exposition montre les multiples facettes de leur art, traduction d’œuvres de Combas, Arman, Man Ray, Lindström mais aussi transposition d’œuvres plus classiques, Cathelin, Boncompain, Bardone ou Genis. J.A.
04 75 46 49 38
Péter Schönwald et Frédérique Bachellerie de l’Atelier 3 ne font pas partie de cette mouvance, et ne se réclament pas non plus de la tapisserie classique comme les Gobelins ou Aubusson. Ils allient deux tendances : reproduire littéralement un carton donné par l’artiste et créer par eux-mêmes, ce qui paraît antinomique ; en fait leur travail consiste à interpréter les œuvres d’art qui leur sont confiées.
Les artistes qui font appel à leur savoir-faire, acceptent une indépendance de réalisation et de transposition de leur œuvre. Mais ils savent aussi que cette interprétation sera faite dans le respect des recherches esthétiques et des émotions de l’artiste. Un dialogue doit donc s’établir entre l’œuvre (ou l’artiste) et Péter et Frédérique. Equilibre toujours précaire où chacun doit respecter l’autre.
Pour pouvoir interpréter pleinement des œuvres d’art, ils utilisent, outre la soie ou la laine, des matériaux non conventionnels tels que les papiers orientaux, des violons d’Arman…
L’exposition montre les multiples facettes de leur art, traduction d’œuvres de Combas, Arman, Man Ray, Lindström mais aussi transposition d’œuvres plus classiques, Cathelin, Boncompain, Bardone ou Genis. J.A.
04 75 46 49 38