Claude Dityvon, Paris, mai 68, Boulevard Saint Michel, 6 mai, 1968 Collection Centre national des arts plastiques, Paris © Claude Dityvon/CNAP
Les oeuvres du LAAC, témoins privilégiés de leur époque, devaient être questionnées au regard du contexte politique, économique, social ou culturel duquel elles avaient émergé. Le hasard fait que la brûlante actualité internationale entre en résonance lointaine avec les désirs et les vents de liberté qui ont soufflé, dans les années 1960, sur la France.
Une année durant, les espaces d’exposition du LAAC seront donc dévolus, à l’exploration des « années 68! » ; ils proposeront une approche transversale de cette période où les oeuvres de la collection côtoient des affiches, des photographies documentaires, des journaux et magazines, des pochettes de disques, du mobilier, des objets usuels dans une ambiance de musique yéyé, jazz, reggae, rock ou encore psychédélique… L’exposition sera scandée en trois temps :
9 avril au 18 septembre 2011
Pendant la séquence n°1, l’accent est porté sur l’engagement des artistes par rapport aux combats politiques de la décennie!: l’opposition à la guerre du Vietnam, les luttes anti-apartheid… Une place particulière est donnée aux événements de Mai 68 en France. Dans le même temps, un espace sera consacré à la présentation d’oeuvres de Supports/Surfaces, mouvement artistique emblématique de la fin des années 1960 en France.
27 septembre 2011 au 8 janvier 2012
La deuxième séquence traitera plus particulièrement du vent de liberté qui souleva les pays occidentaux, de la libération des moeurs, de l’émancipation des femmes, de l’émergence de nouvelles formes ou mouvements artistiques comme la Beat Generation, l’art psychédélique ou le free jazz, le tout dans un contexte d’essor économique sans précédent et de triomphe de la société de consommation. En regard à la présentation d’affiches psychédéliques et de pochettes de disques vinyles, seront exposées plusieurs oeuvres de Robert Malaval.
Dans le même temps, seront présentées des oeuvres d’art minimal et conceptuel.
15 janvier au 9 avril 2012
La dernière séquence replongera le visiteur dans l’esthétique pop « des années 68 » marquée par la vivacité des couleurs, l’apparition de nouveaux matériaux et l’omniprésence des courbes. Plusieurs objets et meubles phare de l’époque seront ainsi réunis. En contrepoint, Grégory Grincourt, jeune artiste installé dans le Nord-Pas de Calais, se jouera des objets de l’époque dans un « environnement » visuel et sonore.
Une année durant, les espaces d’exposition du LAAC seront donc dévolus, à l’exploration des « années 68! » ; ils proposeront une approche transversale de cette période où les oeuvres de la collection côtoient des affiches, des photographies documentaires, des journaux et magazines, des pochettes de disques, du mobilier, des objets usuels dans une ambiance de musique yéyé, jazz, reggae, rock ou encore psychédélique… L’exposition sera scandée en trois temps :
9 avril au 18 septembre 2011
Pendant la séquence n°1, l’accent est porté sur l’engagement des artistes par rapport aux combats politiques de la décennie!: l’opposition à la guerre du Vietnam, les luttes anti-apartheid… Une place particulière est donnée aux événements de Mai 68 en France. Dans le même temps, un espace sera consacré à la présentation d’oeuvres de Supports/Surfaces, mouvement artistique emblématique de la fin des années 1960 en France.
27 septembre 2011 au 8 janvier 2012
La deuxième séquence traitera plus particulièrement du vent de liberté qui souleva les pays occidentaux, de la libération des moeurs, de l’émancipation des femmes, de l’émergence de nouvelles formes ou mouvements artistiques comme la Beat Generation, l’art psychédélique ou le free jazz, le tout dans un contexte d’essor économique sans précédent et de triomphe de la société de consommation. En regard à la présentation d’affiches psychédéliques et de pochettes de disques vinyles, seront exposées plusieurs oeuvres de Robert Malaval.
Dans le même temps, seront présentées des oeuvres d’art minimal et conceptuel.
15 janvier au 9 avril 2012
La dernière séquence replongera le visiteur dans l’esthétique pop « des années 68 » marquée par la vivacité des couleurs, l’apparition de nouveaux matériaux et l’omniprésence des courbes. Plusieurs objets et meubles phare de l’époque seront ainsi réunis. En contrepoint, Grégory Grincourt, jeune artiste installé dans le Nord-Pas de Calais, se jouera des objets de l’époque dans un « environnement » visuel et sonore.
Contexte historique
Dans les années 1960, les sociétés occidentales en pleine prospérité sont traversées par des utopies : plus de guerres, de privations, d’exclusions, ni d’interdits. De nouveaux modes de vie apparaissent, placés sous le signe de la liberté, de la tolérance et de la recherche du bonheur. Tout doit changer! : la consommation, les spectacles, l’art, l’amour, la vie. Plasticiens, architectes, écrivains, musiciens, créateurs de mode participent, dans l’euphorie, au projet d’une nouvelle société. Un grand nombre de jeunes et d’artistes se placent alors en situation de rupture avec la société traditionnelle.
L’année 1968 voit se conjuguer l’effervescence de la jeunesse et l’explosion de mouvements de contestation au sein des grandes démocraties occidentales et de certains pays de L’Europe de l’Est. Les étudiants manifestent contre la guerre du Vietnam tandis qu’aux États-Unis, la lutte pour les droits civiques des noirs connaît des épisodes tragiques, comme l’assassinat de Martin Luther King en avril 1968.
Grand oublié dans les manuels d'histoire contemporaine, le massacre du 2 octobre 1968 à Mexico. À quelques jours de l'ouverture des Jeux olympiques, le gouvernement du président Gustavo Díaz Ordaz après une série de troubles violents en ville de Mexico décida d'assurer la sécurité des Jeux. Le bilan des morts parmi les étudiants rassemblés sur la place des Trois Cultures de Tlatelolco, le plus communément admis est de plus de 300 morts. Quid de leur mémoire ?
L’année 1968 voit se conjuguer l’effervescence de la jeunesse et l’explosion de mouvements de contestation au sein des grandes démocraties occidentales et de certains pays de L’Europe de l’Est. Les étudiants manifestent contre la guerre du Vietnam tandis qu’aux États-Unis, la lutte pour les droits civiques des noirs connaît des épisodes tragiques, comme l’assassinat de Martin Luther King en avril 1968.
Grand oublié dans les manuels d'histoire contemporaine, le massacre du 2 octobre 1968 à Mexico. À quelques jours de l'ouverture des Jeux olympiques, le gouvernement du président Gustavo Díaz Ordaz après une série de troubles violents en ville de Mexico décida d'assurer la sécurité des Jeux. Le bilan des morts parmi les étudiants rassemblés sur la place des Trois Cultures de Tlatelolco, le plus communément admis est de plus de 300 morts. Quid de leur mémoire ?
Pratique
LAAC – Lieu d’Art et Action contemporaine
Jardin de sculptures – 59140 Dunkerque
Parking rue des chantiers de France
T.03.28.29.56.00
Art.contemporain@ville-dunkerque.fr
www.ville-dunkerque.fr / Rubrique Je vis à Dunkerque / Les musées
Dates et horaires d’ouverture
Ouvert tous les jours sauf le lundi
1er avril – 30 septembre : de 10h à 12h15 et de 14h à 18h30. Nocturne le troisième jeudi du mois jusqu’à 20h30
1er octobre – 31 mars : de 10h à 12h15 et de 14h à 17h30
Fermé le 1er janvier, la semaine de mardi gras, le 1er mai, le 15 août, la semaine suivant les journées du
patrimoine, le 1er novembre, le 25 décembre, les 24 et 31 décembre après-midi.
Jardin de sculptures – 59140 Dunkerque
Parking rue des chantiers de France
T.03.28.29.56.00
Art.contemporain@ville-dunkerque.fr
www.ville-dunkerque.fr / Rubrique Je vis à Dunkerque / Les musées
Dates et horaires d’ouverture
Ouvert tous les jours sauf le lundi
1er avril – 30 septembre : de 10h à 12h15 et de 14h à 18h30. Nocturne le troisième jeudi du mois jusqu’à 20h30
1er octobre – 31 mars : de 10h à 12h15 et de 14h à 17h30
Fermé le 1er janvier, la semaine de mardi gras, le 1er mai, le 15 août, la semaine suivant les journées du
patrimoine, le 1er novembre, le 25 décembre, les 24 et 31 décembre après-midi.