Les Passions – Orchestre baroque de Montauban, Théâtre du Capitole – Toulouse, le 20 février 2013
Jean-Marc Andrieu © DR
Tous les grands compositeurs (Dumont, Delalande, Lully...) ont ainsi célébré les événements importants du royaume, tradition toujours florissante sous Louis XV. Les grands motets de Rameau et de Mondonville se situent donc à l'apogée de ce genre : les moyens expressifs du langage musical du XVIIIe siècle s'y trouvent magnifiés par ces deux génies de la musique française.
Quam Dilecta – J-P. Rameau (1683-1764): OEuvre raffinée, aux intentions subtiles, le Quam dilecta fait partie du grand répertoire choral. L’oeuvre est difficile, elle exige beaucoup des interprètes solistes, des choeurs et des instrumentistes, comme la plupart des grandes pages de ce compositeur. Celle-ci a été composée vers 1713-1715 sur le Psaume 83, chanté notamment pour la fête du Saint-Sacrement. David chassé par Absalon y expose son désir de revoir le Tabernacle, exprimant de nombreux sentiments doux et joyeux. Rameau coloriste utilise toutes les possibilités de timbres et d’harmonie de l’orchestre et des voix pour l’expression de tableaux champêtres, de l’extase de la prière ou du sentiment du fidèle accueilli dans la maison de Dieu.
De Profundis – J. J. C. de Mondonville (1711-1772) Composé en 1748, le De profundis (psaume 129) est l’un des dix-sept grands motets de Mondonville. Il se conforme à la structure du grand motet définie par Delalande, ainsi qu’à une esthétique bien française notamment dans les récits, mais on perçoit dans son écriture la synthèse heureuse des courants italien, français et germanique. Le De Profundis connut un succès considérable durant le XVIIIe siècle, comme en témoigne cet extrait du Mercure de France louant « les beautés sublimes de l’oeuvre et surtout celles du premier choeur, l’un des plus beaux morceaux d’harmonie jamais composés ».
In Convertendo - Rameau L’In convertendo est le plus complexe des trois motets composés par Rameau. Il est écrit sur le psaume 125, l’un des plus douloureux : les Juifs captifs à Babylone pleurent leur liberté perdue. Composé dans la même période que les deux précédents, il a été considérablement remanié par Rameau en 1751, lors d’une reprise au Concert Spirituel. On y perçoit encore l’extraordinaire pouvoir d’évocation et de raffinement dans l’expression musicale liée au texte qui fait de Rameau un grand génie. La structure du dernier choeur, notamment, faisant se superposer les deux éléments thématiques, est une éblouissante démonstration de science de l’écriture digne des plus grands, tels Bach.
Quam Dilecta – J-P. Rameau (1683-1764): OEuvre raffinée, aux intentions subtiles, le Quam dilecta fait partie du grand répertoire choral. L’oeuvre est difficile, elle exige beaucoup des interprètes solistes, des choeurs et des instrumentistes, comme la plupart des grandes pages de ce compositeur. Celle-ci a été composée vers 1713-1715 sur le Psaume 83, chanté notamment pour la fête du Saint-Sacrement. David chassé par Absalon y expose son désir de revoir le Tabernacle, exprimant de nombreux sentiments doux et joyeux. Rameau coloriste utilise toutes les possibilités de timbres et d’harmonie de l’orchestre et des voix pour l’expression de tableaux champêtres, de l’extase de la prière ou du sentiment du fidèle accueilli dans la maison de Dieu.
De Profundis – J. J. C. de Mondonville (1711-1772) Composé en 1748, le De profundis (psaume 129) est l’un des dix-sept grands motets de Mondonville. Il se conforme à la structure du grand motet définie par Delalande, ainsi qu’à une esthétique bien française notamment dans les récits, mais on perçoit dans son écriture la synthèse heureuse des courants italien, français et germanique. Le De Profundis connut un succès considérable durant le XVIIIe siècle, comme en témoigne cet extrait du Mercure de France louant « les beautés sublimes de l’oeuvre et surtout celles du premier choeur, l’un des plus beaux morceaux d’harmonie jamais composés ».
In Convertendo - Rameau L’In convertendo est le plus complexe des trois motets composés par Rameau. Il est écrit sur le psaume 125, l’un des plus douloureux : les Juifs captifs à Babylone pleurent leur liberté perdue. Composé dans la même période que les deux précédents, il a été considérablement remanié par Rameau en 1751, lors d’une reprise au Concert Spirituel. On y perçoit encore l’extraordinaire pouvoir d’évocation et de raffinement dans l’expression musicale liée au texte qui fait de Rameau un grand génie. La structure du dernier choeur, notamment, faisant se superposer les deux éléments thématiques, est une éblouissante démonstration de science de l’écriture digne des plus grands, tels Bach.
Pratique
Mercredi 20 février 2013 à 20h
Théâtre du Capitole – Toulouse
Grands motets versaillais
Jean-Philippe Rameau & Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville
Les Passions – Orchestre baroque de Montauban
Choeur du Capitole de Toulouse, Alfonso Caiani, direction Jean-Marc Andrieu, direction, Stéphanie Revidat, dessus – Vincent Lièvre-Picard, taille – Alain Buet, basse
Renseignements / Réservations :
Théâtre du Capitole : 05 61 63 13 13
service.location@capitole.toulouse.fr
Les Passions – www.les-passions.fr - 05 63 22 19 78
Théâtre du Capitole – Toulouse
Grands motets versaillais
Jean-Philippe Rameau & Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville
Les Passions – Orchestre baroque de Montauban
Choeur du Capitole de Toulouse, Alfonso Caiani, direction Jean-Marc Andrieu, direction, Stéphanie Revidat, dessus – Vincent Lièvre-Picard, taille – Alain Buet, basse
Renseignements / Réservations :
Théâtre du Capitole : 05 61 63 13 13
service.location@capitole.toulouse.fr
Les Passions – www.les-passions.fr - 05 63 22 19 78
Tournon, Théâtre J. Bodoin : Le monde merveilleux de Miyazaki. Mardi 30 avril, 20 h 30
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