L’exposition Je ne sais pas ce que j’ai vu est le fruit de la coopération entre trois structures : le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’ESADSE et la Cité du design. Elle s’inscrit dans la continuité d’une démarche mise en place par l’ESADSE depuis 2011 : collaborer chaque année avec des institutions de l’art contemporain d’envergure régionale. La collaboration avec le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur succède aux deux dernières expositions de l’ESADSE réalisées dans cette dynamique en collaboration avec le Fonds Régional d’Art Contemporain d’Auvergne et l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne.
Ce projet englobe des enjeux originaux, à la fois pédagogiques et artistiques. Les étudiants sont seuls acteurs des processus de mise en place et de gestion de l’exposition. Guidés par une réflexion de groupe, ils sont commissaires, scénographes, graphistes, monteurs, etc.
Cette expérience leur permet d’être confrontés à toutes les étapes de choix et de création dans une concrétisation à échelle 1. C’est l’occasion pour eux de travailler dans des conditions réelles. L’exposition traduit la résolution de l’ESADSE d’intégrer fermement la dimension de la professionnalisation dans le cursus de l’option art, en exploitant toutes les potentialités d’un équipement qui leur permet de réaliser des expositions dans des conditions optimales.
Ce parti pris, décidé en 2011, était autant ambitieux que novateur pour une École d’art. En 2014, selon Yann Fabès, directeur de l’ESADSE, il semble que cette initiative ait apporté une nouvelle épaisseur à l’enseignement proposé aux élèves. Ces derniers acquièrent des compétences et une expérience qui leur sera utile au début de leur carrière.
Par le biais de ce choix artistique, les étudiants s’interrogent sur les problématiques qu’un tel corpus peut soulever : Comment communique une œuvre ? Que nous donne-t-elle réellement à voir ? Comment fonctionne-t-elle par rapport aux autres ? Il est ici question de perception, de différences dans nos discernements, du chemin incertain emprunté par notre regard.
L’opportunité d’une telle production suscite également une nouvelle approche de la collection du FRAC en proposant de la présenter sous un angle plus singulier, moins institutionnalisé, celui de l’art vu à travers un regard d’étudiants.
Ces derniers ont ainsi choisi une scénographie qui ne comporte pas de sens de visite. Le spectateur est invité à une déambulation presque hasardeuse entre les œuvres. Il n’y a pas de salles réellement closes mais elles sont toutes ouvertes vers d’autres œuvres. En réfléchissant aux rapports sémantique et physique des œuvres, les élèves ont su créer des connexions entre elles.
Les étudiants sont commissaires de cette exposition sous la direction de quatre de leurs professeurs : Fabrice Lauterjung, Stéphane Le Mercier Dauny, Denis Laget et Romain Mathieu.
Ce projet englobe des enjeux originaux, à la fois pédagogiques et artistiques. Les étudiants sont seuls acteurs des processus de mise en place et de gestion de l’exposition. Guidés par une réflexion de groupe, ils sont commissaires, scénographes, graphistes, monteurs, etc.
Cette expérience leur permet d’être confrontés à toutes les étapes de choix et de création dans une concrétisation à échelle 1. C’est l’occasion pour eux de travailler dans des conditions réelles. L’exposition traduit la résolution de l’ESADSE d’intégrer fermement la dimension de la professionnalisation dans le cursus de l’option art, en exploitant toutes les potentialités d’un équipement qui leur permet de réaliser des expositions dans des conditions optimales.
Ce parti pris, décidé en 2011, était autant ambitieux que novateur pour une École d’art. En 2014, selon Yann Fabès, directeur de l’ESADSE, il semble que cette initiative ait apporté une nouvelle épaisseur à l’enseignement proposé aux élèves. Ces derniers acquièrent des compétences et une expérience qui leur sera utile au début de leur carrière.
Par le biais de ce choix artistique, les étudiants s’interrogent sur les problématiques qu’un tel corpus peut soulever : Comment communique une œuvre ? Que nous donne-t-elle réellement à voir ? Comment fonctionne-t-elle par rapport aux autres ? Il est ici question de perception, de différences dans nos discernements, du chemin incertain emprunté par notre regard.
L’opportunité d’une telle production suscite également une nouvelle approche de la collection du FRAC en proposant de la présenter sous un angle plus singulier, moins institutionnalisé, celui de l’art vu à travers un regard d’étudiants.
Ces derniers ont ainsi choisi une scénographie qui ne comporte pas de sens de visite. Le spectateur est invité à une déambulation presque hasardeuse entre les œuvres. Il n’y a pas de salles réellement closes mais elles sont toutes ouvertes vers d’autres œuvres. En réfléchissant aux rapports sémantique et physique des œuvres, les élèves ont su créer des connexions entre elles.
Les étudiants sont commissaires de cette exposition sous la direction de quatre de leurs professeurs : Fabrice Lauterjung, Stéphane Le Mercier Dauny, Denis Laget et Romain Mathieu.