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Jacob Holdt, American Pictures. Un portrait sombre du grand pays à travers des photographies. Chalon-sur-Saône - Musée Nicéphore Niepce. Par Jacqueline Aimar

Dans les années 70, un jeune danois, Jacob Holdt, découvre les Etats-Unis au cours d’une sorte de voyage initiatique.


Jacob Holdt. Charles Smith, un ancien esclave rencontré en Floride.
Jacob Holdt. Charles Smith, un ancien esclave rencontré en Floride.
Cela donne un portrait sombre du grand pays à travers des photographies utilisées comme preuve face à l’incrédulité de sa famille. Ces documents, il s’emploiera à les diffuser à son retour au Danemark pour éclairer et dénoncer les incohérences d’une Amérique à laquelle les Européens refusent de croire.
Ce fils de pasteur était parti dans les années 70 pour un voyage au Canada, mais le voilà dérouté par son goût de l’aventure et ses convictions vers les Etats-Unis, en direction du Chili.
Pendant cinq ans, il vagabonde d’état en état fasciné en même temps que terrifié par ce pays ; alors en pleine guerre du Viêtnam : il se laisse aspirer par les populations marginales, les mouvements anti-guerre, et les contre-cultures. Il noue ici ou là des amitiés, des amours, chez les riches et les pauvres, les Blancs ou les Noirs. Il écrit aussi à son père. Face au scepticisme de ce dernier il se sert alors d’un petit appareil photo envoyé du Danemark par sa famille…
La photo devient alors la preuve de la réalité de la société américaine et notamment de la condition des Noirs et du racisme dont ils sont victimes.
Jacqueline Aimar

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Jacob Holdt. Dans le Michigan, Vicky, une femme blanche qui à cette époque osait encore prendre des auto-stoppeurs, me conduisit dans sa "joyeuse petite famille armée". Ils prétendaient que les armes étaient indispensables "pour se protéger contre l
Jacob Holdt. Dans le Michigan, Vicky, une femme blanche qui à cette époque osait encore prendre des auto-stoppeurs, me conduisit dans sa "joyeuse petite famille armée". Ils prétendaient que les armes étaient indispensables "pour se protéger contre l

pierre aimar
Mis en ligne le Jeudi 19 Février 2009 à 02:55 | Lu 909 fois

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