Sortir ici et ailleurs, magazine des arts et des spectacles

Membre du Syndicat de la Presse Culturelle et Scientifique (SPCS) et de la Fédération Nationale de la Presse Spécialisée (FNPS)



Grenoble, couvent Sainte-Cécile : « Le cabinet Rembrandt ». Du 15 mai au 27 septembre 2025

Exposition permanente de gravures de Rembrandt dans l’ancien parloir du couvent Sainte-Cécile


Grenoble, couvent Sainte-Cécile : « Le cabinet Rembrandt ». Du 15 mai au 27 septembre 2025
À partir du 15 mai 2025, le Fonds Glénat présente un tout nouveau focus au sein du cabinet Rembrandt consacré à la représentation animale dans la gravure de Rembrandt

Une sélection de 9 gravures est ainsi mise en avant (en complément des 35 gravures habituellement présentées). Une partie est issue des collections du Fonds Glénat nouvellement acquises, elles n’ont pour l’instant pas encore été présentées au public, l’autre partie résulte de prêts parisiens provenant de la collection Lugt conservée à la Fondation Custodia.

Sujet fondamental dans les pratiques artistiques, le bestiaire témoigne de la longue et lointaine relation qui unit l’homme et l’animal dans tous les arts et dans tous les pays, mais aussi sous toutes ses formes.

Aux XVIe et XVIIe siècles, les animaux peints ou dessinés sont, la plupart du temps, des éléments de natures mortes ou de tableaux de paysages. Mais à partir du XVIIe siècle, la représentation animale connaît un incroyable apogée dans l’art néerlandais qui va de pair avec l’intérêt scientifique croissant pour la faune et la flore.

La diversité des espèces animales représentées se retrouve alors dans les gravures de Rembrandt et traduit une fascination de l’artiste pour le sujet. Dans cette multitude de représentations, l’animal est parfois sujet ou décor, mais sert aussi de messager dans la transmission de valeurs au spectateur.

Pour sa sixième saison, le cabinet Rembrandt choisit donc de s’intéresser au bestiaire contenu dans les gravures de Rembrandt à travers une sélection de sept gravures provenant de la collection de la Fondation Custodia ainsi que quelques inédits de la collection du Fonds Glénat, qui compte actuellement plus de 110 gravures du grand maître néerlandais.

En 2019, le Fonds Glénat pour le patrimoine et la création offrait à Grenoble une adresse Rembrandt au sein du couvent Sainte-Cécile, au cœur du quartier historique de la ville, en créant un petit musée consacré à la gravure du virtuose hollandais : le cabinet Rembrandt.

La délicatesse et la fragilité de ces œuvres remarquables entraînent l’aménagement de la présenta tion des eaux-fortes en respectant scrupuleusement
une mise au noir régulière après les périodes de présentation au public. Les saisons, expositions temporaires des gravures du cabinet Rembrandt, se succèdent au fil des mois, organisées autour de thèmes forts (le clair-obscur, les paysages, les femmes...). Ce travail de conservation préventive permet au Fonds Glénat de collaborer avec des institutions prestigieuses afin de présenter pour cette nouvelle saison Le bestiaire en bénéficiant de prêts exceptionnels de la Fondation Custodia (institut néerlandais-Paris) pour compléter le propos du Fonds Glénat.
Jacques Glénat

Le bestiaire gravé de Rembrandt

Le chiot endormi. Eau-forte et pointe sèche, troisième état sur trois, v. 1640 © Collection Frits Lugt, Fondation Custodia, Paris
Le chiot endormi. Eau-forte et pointe sèche, troisième état sur trois, v. 1640 © Collection Frits Lugt, Fondation Custodia, Paris
Sujet fondamental dans les pratiques artistiques, le bestiaire témoigne de la longue et lointaine relation qui unit l’homme et l’animal dans tous les arts et dans tous les pays, mais aussi sous toutes ses formes. Aux XVIe et XVIIe  siècles, les animaux peints ou dessinés sont, la plupart du temps, des éléments de natures mortes ou de tableaux de paysages. Mais à partir du XVIIe siècle, la représentation animale connaît un incroyable apogée dans l’art néerlandais qui va de pair avec l’intérêt scientifique croissant pour la faune et la flore.
La diversité des espèces animales représentées se retrouve alors dans les gravures de Rembrandt et traduit une fascination de l’artiste pour le sujet. Dans cette multitude de représentations, l’animal est par-fois sujet ou décor, mais sert aussi de messager dans la transmission de valeurs au spectateur.
Pour sa sixième saison, le cabinet Rembrandt choisit donc de s’intéresser au bestiaire contenu dans les gravures de Rembrandt à travers une sélection de sept gravures provenant de la collection de la Fondation Custodia ainsi que quelques inédits de la collection du Fonds Glénat, qui compte actuellement plus de 110 gravures du grand maître néerlandais.

L’animal comme objet d’étude

Le cochon. Eau-forte et pointe sèche, premier état sur deux, 1643 © Collection Frits Lugt, Fondation Custodia, Paris
Le cochon. Eau-forte et pointe sèche, premier état sur deux, 1643 © Collection Frits Lugt, Fondation Custodia, Paris
Au XVIIe siècle, les espèces locales mais aussi les animaux lointains sont étudiés et classifiés. Les artistes se mettent alors au service de la science et s’efforcent de représenter les animaux le plus fidèlement possible pour donner plus de crédibilité à leurs œuvres.
Ces dessins d’études, servant principalement à développer les techniques de représentation, prennent à la fois en compte l’animal, mais aussi son environne-ment, naturel ou agricole.

L’animal symbolique

La grande chasse aux lions. Eau-forte et pointe sèche, deuxième état sur deux, 1641 © Collection Frits Lugt, Fondation Custodia, Paris
La grande chasse aux lions. Eau-forte et pointe sèche, deuxième état sur deux, 1641 © Collection Frits Lugt, Fondation Custodia, Paris
L’animal est, au sein de l’iconographie chrétienne, une figure qui transmet des idées et des valeurs. L’animal peut être l’attribut du saint, un symbole des valeurs religieuses ou faire référence à une parabole de la Bible.
Dans les scènes de genre, il incarne une autre forme symbolique, non conventionnelle, voire grossière, par moment pour provoquer le rire et briser les conventions de représentation et de bienséance.
La mise en abyme de l’utilisation de l’animal permet alors de raconter une autre histoire, plus humaine et plus sensible pour le spectateur.

Info+

Couvent Sainte-Cécile
37 rue Servan
38000 Grenoble

Tél. 04 76 88 75 75
Le site internet du Couvent Sainte-Cécile

Ouvert au public du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30
Visites guidées sur réservations. Renseignements au 04 76 88 75 75.

Exposition ouverte du lundi au samedi
de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30
Plein tarif : 7 €
Tarif réduit : 6 €
Tarif jeune : 5 €
Gratuit : –12 ans
Partenaire pass culture et pass région
Le ticket d’entrée permet également d’accéder à l’exposition Loustal.

Pierre Aimar
Mis en ligne le Jeudi 15 Mai 2025 à 00:17 | Lu 31 fois

Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 423

Festivals | Expositions | Opéra | Musique classique | théâtre | Danse | Humour | Jazz | Livres | Cinéma | Vu pour vous, critiques | Musiques du monde, chanson | Tourisme & restaurants | Evénements | Téléchargements