Elle a pour ambition de proposer, au travers notamment de la présentation d’œuvres majeures, la redécouverte et la relecture du travail d’un grand peintre oublié, dont l’œuvre mérite d’être enfin mis en avant.
Et ce d’autant plus que nombre de ses tableaux sont aujourd’hui conservés dans des collections particulières et ne sont donc que rarement visibles. Certains d’entre eux, ici présentés, sont totalement inédits et comptent parmi les meilleurs du peintre.
Artiste prolifique, Louis Valtat (1869-1952) peint dès 1895, à l’occasion d'un séjour à Arcachon, des tableaux aux tons purs et aux couleurs éclatantes qui incitent certains historiens à en faire un précurseur des Fauves. Il expose d'ailleurs au fameux Salon de 1905 durant lequel le critique Louis Vauxcelles immortalise le nom du groupe.
Bien que fréquentant tous les grands artistes de son temps avec lesquels, pour la plupart, il tisse des relations d'amitié, Louis Valtat reste un grand indépendant. Hésitant fréquemment entre une facture tantôt néo-impressionniste tantôt fauve, parfois proche des Nabis ou encore de Toulouse-Lautrec avec lequel il collabore pour le Théâtre de l'Œuvre, le peintre sublime ses sujets par un traitement très personnel de la couleur. La critique de l’époque soulève unanimement son immense talent de décorateur.
A partir de 1920, son travail tend au retour à un certain classicisme.
Et ce d’autant plus que nombre de ses tableaux sont aujourd’hui conservés dans des collections particulières et ne sont donc que rarement visibles. Certains d’entre eux, ici présentés, sont totalement inédits et comptent parmi les meilleurs du peintre.
Artiste prolifique, Louis Valtat (1869-1952) peint dès 1895, à l’occasion d'un séjour à Arcachon, des tableaux aux tons purs et aux couleurs éclatantes qui incitent certains historiens à en faire un précurseur des Fauves. Il expose d'ailleurs au fameux Salon de 1905 durant lequel le critique Louis Vauxcelles immortalise le nom du groupe.
Bien que fréquentant tous les grands artistes de son temps avec lesquels, pour la plupart, il tisse des relations d'amitié, Louis Valtat reste un grand indépendant. Hésitant fréquemment entre une facture tantôt néo-impressionniste tantôt fauve, parfois proche des Nabis ou encore de Toulouse-Lautrec avec lequel il collabore pour le Théâtre de l'Œuvre, le peintre sublime ses sujets par un traitement très personnel de la couleur. La critique de l’époque soulève unanimement son immense talent de décorateur.
A partir de 1920, son travail tend au retour à un certain classicisme.
L' exposition se concentre sur les années 1892-1914, tout en consacrant une place au meilleur de sa production postérieure.
Thématique, le parcours muséographique souligne les grands thèmes abordés par Valtat : l'intime, la rue, la mer, la campagne, la nature morte. Un espace spécifique y met en lumière le rapport du peintre aux arts décoratifs, au travers des autres matériaux utilisés : gravure, dessin, céramique, sculpture. Il s'achève enfin par une section intitulée "Anthéor", en écho à cette Méditerranée qui fut tant de fois la source d'inspiration de Valtat et de ses œuvres les plus éclatantes.
Le parcours propose un rapprochement ponctuel avec des œuvres d’artistes contemporains dont certains furent des amis intimes de l’artiste : Henri-Edmond Cross, Paul Signac, Theo van Rysselberghe, Auguste Renoir, Maurice Denis, Henri de Toulouse-Lautrec, Maximilien Luce, Aristide Maillol, Armand Guillaumin, Georges d’Espagnat, Georges-Daniel de Monfreid...
De nombreuses institutions se sont engagées dans ce projet, au travers d'accords de prêts : le musée d’Orsay, le musée national d'art moderne, Centre Pompidou, le musée d'art moderne de la Ville de Paris, les musées des Beaux Arts de Bordeaux, de Nantes, de Nancy, de Caen, d’Angers, le musée Malraux du Havre, le musée de l’Annonciade de Saint-Tropez, le musée d'art et d'industrie la Piscine de Roubaix, le musée du Petit Palais de Paris, le musée d'Ixelles de Bruxelles, le Wallraf-Richartz Museum de Cologne, le Musée d'Israël, le musée de l'Ateneum d'Helsinki en font partie.
Sur le boulevard, (1892), Fondation Bemberg, La lecture, (1893), Musée de Bernay, considérées comme les premières œuvres importantes du peintre et dans lesquelles se mêlent influence du japonisme et clin d’œil à Toulouse-Lautrec, ou bien L'estaminet ou Femme au cabaret (1896), Musée des Beaux Arts d’Angers, Dépôt du Musée d’Orsay, figurent également dans l'exposition.
Le parcours propose un rapprochement ponctuel avec des œuvres d’artistes contemporains dont certains furent des amis intimes de l’artiste : Henri-Edmond Cross, Paul Signac, Theo van Rysselberghe, Auguste Renoir, Maurice Denis, Henri de Toulouse-Lautrec, Maximilien Luce, Aristide Maillol, Armand Guillaumin, Georges d’Espagnat, Georges-Daniel de Monfreid...
De nombreuses institutions se sont engagées dans ce projet, au travers d'accords de prêts : le musée d’Orsay, le musée national d'art moderne, Centre Pompidou, le musée d'art moderne de la Ville de Paris, les musées des Beaux Arts de Bordeaux, de Nantes, de Nancy, de Caen, d’Angers, le musée Malraux du Havre, le musée de l’Annonciade de Saint-Tropez, le musée d'art et d'industrie la Piscine de Roubaix, le musée du Petit Palais de Paris, le musée d'Ixelles de Bruxelles, le Wallraf-Richartz Museum de Cologne, le Musée d'Israël, le musée de l'Ateneum d'Helsinki en font partie.
Sur le boulevard, (1892), Fondation Bemberg, La lecture, (1893), Musée de Bernay, considérées comme les premières œuvres importantes du peintre et dans lesquelles se mêlent influence du japonisme et clin d’œil à Toulouse-Lautrec, ou bien L'estaminet ou Femme au cabaret (1896), Musée des Beaux Arts d’Angers, Dépôt du Musée d’Orsay, figurent également dans l'exposition.
Louis Valtat, L’estaminet ou Femme au cabaret (1896) Musée des Beaux Arts d’Angers, Dépôt du Musée d’Orsay ©RMN Musée d’Orsay ©Hervé Lewandowski © ADAGP Paris 2011
Des œuvres inédites, conservées dans des collections particulières, sont présentées pour la première fois, telles :
l'Autoportrait au chat, (1899), Pins en bord de mer à Anthéor (1899), Clair de lune au bord de la mer, (1900-1901) qui a figuré dans le premier Salon des Fauves de 1905 , Femme au renard (1902), Madame Valtat dans une chaise longue en rotin (1906) ou Vue d'Anthéor , les roches rouges (1908).
Pour ce travail de recherche et de présentation de dix-huit mois, le musée a travaillé en étroite collaboration avec l’association des amis de Louis Valtat qui œuvre depuis de nombreuses années à l’élaboration du catalogue raisonné de l’artiste, ainsi qu'avec Claudine Grammont, historienne de l’art, spécialiste de cette période.
Un catalogue scientifique, s'attachant à faire le point sur l'état des connaissances sur le peintre, paraît à cette occasion. Il comporte une contribution Importante de Claudine Grammont faisant le point sur Valtat et la question fauve, sur les liens du peintre avec l’académie Juiian, ainsi que sur la place de Valtat peintre décorateur. Une synthèse sur l’oeuvre gravé du peintre et une bio-chronologie extrêmement fouillée, complètent l’ensemble.
Dans le cadre de cette exposition sont organisées deux manifestation :
- Un récital lyrique, le 8 septembre, en résonance avec l'exposition.
Œuvres de Satie, Ravel, Debussy, Fauré, Poulenc par Tiphaine Alzias, soprano Lyrique ; Frantz Baronti, pianiste.
- Une conférence de Claudine Grammont, début octobre
Commissariat général : Ivonne Papin-Drastik, conservateur du patrimoine, directrice du Musée de Lodève.
Commissariat scientifique du catalogue de l’exposition : Claudine Grammont, historienne de l'art, spécialiste de cette période et plus particulièrement des Fauves
l'Autoportrait au chat, (1899), Pins en bord de mer à Anthéor (1899), Clair de lune au bord de la mer, (1900-1901) qui a figuré dans le premier Salon des Fauves de 1905 , Femme au renard (1902), Madame Valtat dans une chaise longue en rotin (1906) ou Vue d'Anthéor , les roches rouges (1908).
Pour ce travail de recherche et de présentation de dix-huit mois, le musée a travaillé en étroite collaboration avec l’association des amis de Louis Valtat qui œuvre depuis de nombreuses années à l’élaboration du catalogue raisonné de l’artiste, ainsi qu'avec Claudine Grammont, historienne de l’art, spécialiste de cette période.
Un catalogue scientifique, s'attachant à faire le point sur l'état des connaissances sur le peintre, paraît à cette occasion. Il comporte une contribution Importante de Claudine Grammont faisant le point sur Valtat et la question fauve, sur les liens du peintre avec l’académie Juiian, ainsi que sur la place de Valtat peintre décorateur. Une synthèse sur l’oeuvre gravé du peintre et une bio-chronologie extrêmement fouillée, complètent l’ensemble.
Dans le cadre de cette exposition sont organisées deux manifestation :
- Un récital lyrique, le 8 septembre, en résonance avec l'exposition.
Œuvres de Satie, Ravel, Debussy, Fauré, Poulenc par Tiphaine Alzias, soprano Lyrique ; Frantz Baronti, pianiste.
- Une conférence de Claudine Grammont, début octobre
Commissariat général : Ivonne Papin-Drastik, conservateur du patrimoine, directrice du Musée de Lodève.
Commissariat scientifique du catalogue de l’exposition : Claudine Grammont, historienne de l'art, spécialiste de cette période et plus particulièrement des Fauves
Pratique
Valtat, à l'aube du Fauvisme
2 juin – 16 octobre 2011
Musée de Lodève (situer le musée sur la carte)
Square Georges Auric, 34700 Lodève
Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 10h à 18 h.
Nocturnes le mardi, en juillet août
Tel : 04 67 88 86 10 Fax 04 67 44 48 33
Entrée 7€, tarif réduit 5€50 (étudiants, groupes et Perles vertes)
1€ la visite commentée
www.lodevoisetlarzac.fr
2 juin – 16 octobre 2011
Musée de Lodève (situer le musée sur la carte)
Square Georges Auric, 34700 Lodève
Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 10h à 18 h.
Nocturnes le mardi, en juillet août
Tel : 04 67 88 86 10 Fax 04 67 44 48 33
Entrée 7€, tarif réduit 5€50 (étudiants, groupes et Perles vertes)
1€ la visite commentée
www.lodevoisetlarzac.fr