Un aperçu des tapa du Pacifique et la variété d'un art appliqué des différentes populations océaniennes
Le tapa, une étoffe malléable, non tissée, constituée à partir d’écorces battues, est indissociable de l’histoire et de la culture des peuples océaniens. Qu'ils soient nommés ngatu à Tonga, siapo à Samoa et Futuna, hiapo à Tahiti et kapa à Hawaï, les tapa sont des témoins des traditions sociales d'Océanie. En Mélanésie, la fabrication des tapa est l'affaire des hommes. En Polynésie, elle est celle des femmes. C'est la célébrité de la production de cette dernière région qui a fait prévaloir le mot « tapa » pour désigner cette technique.
Plus d'une vingtaine de tapa de Papouasie Nouvelle-Guinée, Îles Fidji, Îles Marquises, Îles Wallis et Futuna, Îles Tonga, Îles Samoa, Île de Tahiti et Hawaï datant du XVIIIe siècle jusqu'au XXe siècle seront présentés dans le cadre de cette exposition.
Réalisés pour la famille royale lors des célébrations aux Îles Tonga ou transmises lors des cérémonies de mariage ou religieuses, les tapa portent en eux les marques des grandes migrations, des échanges entre les archipels et les traces de la rencontre avec la civilisation occidentale.
Le muséum élargit les provenances géographiques avec des pièces magnifiques issues de ses collections : vêtement de Tahiti, objets Yanomami et pygmées. Des objets anciens évoquant la fabrication des tapa datant du XVIIIe et XIXe siècle, ainsi que des objets usuels ou à valeur symbolique seront aussi exposés.
Des oeuvres de deux artistes helvétiques, Elisabeth Beurret et Ruth Moro compléteront l'exposition en lien avec celles exposées aux galeries aixoises Camille Moirenc et Franck Marcelin.
Cette exposition est réalisée dans le cadre de Marseille Provence 2013 en partenariat avec Franck Marcelin, expert agréé en Art Océanien et membre de l’association GUDGI qui regroupe 30 galeries aixoises.
Plus d'une vingtaine de tapa de Papouasie Nouvelle-Guinée, Îles Fidji, Îles Marquises, Îles Wallis et Futuna, Îles Tonga, Îles Samoa, Île de Tahiti et Hawaï datant du XVIIIe siècle jusqu'au XXe siècle seront présentés dans le cadre de cette exposition.
Réalisés pour la famille royale lors des célébrations aux Îles Tonga ou transmises lors des cérémonies de mariage ou religieuses, les tapa portent en eux les marques des grandes migrations, des échanges entre les archipels et les traces de la rencontre avec la civilisation occidentale.
Le muséum élargit les provenances géographiques avec des pièces magnifiques issues de ses collections : vêtement de Tahiti, objets Yanomami et pygmées. Des objets anciens évoquant la fabrication des tapa datant du XVIIIe et XIXe siècle, ainsi que des objets usuels ou à valeur symbolique seront aussi exposés.
Des oeuvres de deux artistes helvétiques, Elisabeth Beurret et Ruth Moro compléteront l'exposition en lien avec celles exposées aux galeries aixoises Camille Moirenc et Franck Marcelin.
Cette exposition est réalisée dans le cadre de Marseille Provence 2013 en partenariat avec Franck Marcelin, expert agréé en Art Océanien et membre de l’association GUDGI qui regroupe 30 galeries aixoises.