Une figure de la dissidence artistique
Grande figure de la dissidence artistique pendant les années de Normalisation imposée par le régime communiste, Eduard Ovčáček (né en 1933), revient à partir des années 1990 sur le devant de la scène après la Révolution de Velours, qui voit l’accession à la présidence de la jeune République tchèque du dramaturge Václav Havel, lui aussi muselé pendant les années de plomb.
Aujourd’hui, Eduard Ovčáček est largement reconnu en République Tchèque où il a retrouvé l’accès aux galeries et au public ; il enseigne à l’université d’Ostrava où il dirige un atelier d’estampe originale.
Exposé pour la première fois en France
Le Musée de l’imprimerie offre donc au public français l’opportunité de découvrir Eduard Ovčáček. Rarement un lieu d’exposition et une œuvre artistique cohabiteront avec autant d’empathie. Panorama de l’histoire de la communication graphique sous toutes ses formes, le Musée de l’imprimerie dédie une place importante au signe typographique et à la lettre. C’est justement le terrain de prédilection d’Eduard Ovčáček, qui n’a cessé, depuis les années soixante, de s’interroger sur les potentialités de la lettre, qu’elle soit imprimée, gravée, sculptée, brûlée, et plus récemment numérisée.
Une œuvre née comme un cri de liberté
Ovčáček s’appuie sur un démontage de l’écriture et sur une utilisation intensive de la lettre, du pictogramme, du signe et des idéogrammes. Ses œuvres ont souvent le papier pour matière première, il en a exploré les qualités tactiles et la transparence tout au long de sa carrière, avec de monotypes, sérigraphies, eaux-fortes, collages, gaufrages et marques au feu. Cet usage de l’estampe a permis à de nombreux artistes de s’exprimer et de faire connaître leur œuvre pendant les années de la Normalisation, en la faisant circuler dans des cercles privés par le biais d’albums collectifs.
À l’origine de l’exposition, l’association Pangée Network
Organisme de recherche et de création culturelle, coordonnée par Naïma Yahi, docteur en histoire culturelle et déléguée générale de l’association, Pangée Network a pour objectif d’améliorer la connaissance des différentes cultures en France et en Europe. En proposant au Musée de l’imprimerie la découverte d’Eduard Ovčáček, Pangée Network souhaite contribuer aux échanges artistiques et culturels entre la France et la république Tchèque.
Le commissariat de l’exposition Eduard Ovčáček est assuré par Florence Jaillet, docteur en histoire de l’art et membre de Pangée Network.
Autour de l’exposition un catalogue et un programme d’activités.
Grande figure de la dissidence artistique pendant les années de Normalisation imposée par le régime communiste, Eduard Ovčáček (né en 1933), revient à partir des années 1990 sur le devant de la scène après la Révolution de Velours, qui voit l’accession à la présidence de la jeune République tchèque du dramaturge Václav Havel, lui aussi muselé pendant les années de plomb.
Aujourd’hui, Eduard Ovčáček est largement reconnu en République Tchèque où il a retrouvé l’accès aux galeries et au public ; il enseigne à l’université d’Ostrava où il dirige un atelier d’estampe originale.
Exposé pour la première fois en France
Le Musée de l’imprimerie offre donc au public français l’opportunité de découvrir Eduard Ovčáček. Rarement un lieu d’exposition et une œuvre artistique cohabiteront avec autant d’empathie. Panorama de l’histoire de la communication graphique sous toutes ses formes, le Musée de l’imprimerie dédie une place importante au signe typographique et à la lettre. C’est justement le terrain de prédilection d’Eduard Ovčáček, qui n’a cessé, depuis les années soixante, de s’interroger sur les potentialités de la lettre, qu’elle soit imprimée, gravée, sculptée, brûlée, et plus récemment numérisée.
Une œuvre née comme un cri de liberté
Ovčáček s’appuie sur un démontage de l’écriture et sur une utilisation intensive de la lettre, du pictogramme, du signe et des idéogrammes. Ses œuvres ont souvent le papier pour matière première, il en a exploré les qualités tactiles et la transparence tout au long de sa carrière, avec de monotypes, sérigraphies, eaux-fortes, collages, gaufrages et marques au feu. Cet usage de l’estampe a permis à de nombreux artistes de s’exprimer et de faire connaître leur œuvre pendant les années de la Normalisation, en la faisant circuler dans des cercles privés par le biais d’albums collectifs.
À l’origine de l’exposition, l’association Pangée Network
Organisme de recherche et de création culturelle, coordonnée par Naïma Yahi, docteur en histoire culturelle et déléguée générale de l’association, Pangée Network a pour objectif d’améliorer la connaissance des différentes cultures en France et en Europe. En proposant au Musée de l’imprimerie la découverte d’Eduard Ovčáček, Pangée Network souhaite contribuer aux échanges artistiques et culturels entre la France et la république Tchèque.
Le commissariat de l’exposition Eduard Ovčáček est assuré par Florence Jaillet, docteur en histoire de l’art et membre de Pangée Network.
Autour de l’exposition un catalogue et un programme d’activités.
Pratique
Musée de l'imprimerie de Lyon
13, rue de la Poulaillerie
69002 Lyon (métro Cordeliers)
Tél. 04 78 37 65 98
Fax 04 78 38 25 95
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