
Masque Banda. Guinée, Baga, Nalu, Landuma, Susu. Bois avec peinture ocre, noire, blanche et bleue. Haut. : 141 cm. Anc. coll. André Lhote, collecté avant 1935. Inv. 1001-24.
Dix ans plus tard, s’installant au château de Boisgeloup pour y réaliser les grandes têtes de plâtre de Marie-Thérèse sa maîtresse, Picasso fut fortement inspiré par la Dimba dont il avait fait l’achat, et qui se trouve aujourd’hui à l’hôtel Salé de Paris.
Ces qualités plastiques « venues d’ailleurs » n’échappèrent pas à Josef Mueller qui fit l’acquisition de plusieurs oeuvres baga.
Grands sculpteurs, les Baga se convertirent à l’islam et au catholicisme dès le début du XXe siècle. Leur production artistique en souffrit, ralentissant jusqu’à être stoppée dans les années 1960, notamment sous l’influence de Sekou Touré qui ordonna l’abandon définitif de ces « fétiches païens ».
Des baroudeurs comme le légendaire Henri Kamer ou le Suisse Emil Storrer, qui se trouvaient par hasard sur place, collectèrent des pièces d’une importance capitale, non seulement pour l’histoire de l’Afrique, mais aussi pour le patrimoine culturel de l’humanité.
La collection Mueller, déjà fort riche, fut complétée par son gendre. La chance voulut que ce dernier puisse se faire adjuger pour une somme modique le grand masque Banda ci-dessus (dont on ne sait trop s’il est nalu ou baga) lors de la vente de l’ensemble réuni par le peintre André Lhote, pionnier de la découverte de « l’art nègre ».
Malgré la conversion de la plupart des Baga au christianisme et à l’islam, des anciennes traditions, des mascarades et des rites centenaires ont subsisté. Certaines oeuvres plastiques montrées ici sont en quelque sorte « archéologiques », mais elles témoignent aussi de la sensibilité vigoureuse d’un peuple vivant dans des conditions difficiles. S’ils ne sculptent plus les masques serpentiformes et les statuettes à tête de Dimba qui font leur réputation internationale, les Baga continuent à tailler et à utiliser des objets. Leur production est néanmoins différente du passé (les lieux de production, l’intensité, les techniques, etc.).
Ces qualités plastiques « venues d’ailleurs » n’échappèrent pas à Josef Mueller qui fit l’acquisition de plusieurs oeuvres baga.
Grands sculpteurs, les Baga se convertirent à l’islam et au catholicisme dès le début du XXe siècle. Leur production artistique en souffrit, ralentissant jusqu’à être stoppée dans les années 1960, notamment sous l’influence de Sekou Touré qui ordonna l’abandon définitif de ces « fétiches païens ».
Des baroudeurs comme le légendaire Henri Kamer ou le Suisse Emil Storrer, qui se trouvaient par hasard sur place, collectèrent des pièces d’une importance capitale, non seulement pour l’histoire de l’Afrique, mais aussi pour le patrimoine culturel de l’humanité.
La collection Mueller, déjà fort riche, fut complétée par son gendre. La chance voulut que ce dernier puisse se faire adjuger pour une somme modique le grand masque Banda ci-dessus (dont on ne sait trop s’il est nalu ou baga) lors de la vente de l’ensemble réuni par le peintre André Lhote, pionnier de la découverte de « l’art nègre ».
Malgré la conversion de la plupart des Baga au christianisme et à l’islam, des anciennes traditions, des mascarades et des rites centenaires ont subsisté. Certaines oeuvres plastiques montrées ici sont en quelque sorte « archéologiques », mais elles témoignent aussi de la sensibilité vigoureuse d’un peuple vivant dans des conditions difficiles. S’ils ne sculptent plus les masques serpentiformes et les statuettes à tête de Dimba qui font leur réputation internationale, les Baga continuent à tailler et à utiliser des objets. Leur production est néanmoins différente du passé (les lieux de production, l’intensité, les techniques, etc.).
Renseignemenst pratiques
Musée Barbier-Mueller
Rue Jean-Calvin 10, Genève, Suisse
Genève 1204
Switzerland
Ouvert 365 jours par an de 11 à 17 h
CHF 8 Tarif plein
CHF 5 AVS, étudiants, chômeurs, AI et groupes
Gratuit Enfants de moins de 12 ans, les membres de l’ICOM et les Amis du Musée Barbier-Mueller (+ 8 personnes)
Autre Visite guidée sur demande (CHF 150 + CHF 5 par personne)
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