
Willy Ronis - Autoportrait aux flashes, Paris, 1951 © Donation Willy Ronis, Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, diffusion GrandPalaisRmn Photo
Organisée conjointement avec le Jeu de Paume et la Médiathèque du patrimoine et de la photographie, cette exposition rend hommage à cet artiste de renommée internationale, en dévoilant des photographies restées encore méconnues.
« La photographie c’est l’émotion » : ainsi s’exprimait Willy Ronis, ce grand photographe qui fut, avec Robert Doisneau, Izis, Sabine Weiss ... l’un des représentants du courant dit ‘’humaniste‘’ français. Parmi les images les plus connues de Willy Ronis, beaucoup relèvent de ce regard porté sur le quotidien pour élaborer des micro-récits à partir de personnages et de situations ayant pour cadre la rue. Aujourd’hui, ces images désormais érigées en « monuments » de l’histoire de la photographie trahissent moins l’existence d’un instant donné qu’une façon particulière de représenter l’utopie de l’unanimité humaniste : s’extasier devant la réalité et observer la fraternité des peuples.
S’il est vrai que ses images souscrivent, dans une certaine mesure, à cette vision optimiste de la condition humaine, Ronis n’en édulcore cependant pas l’injustice sociale et s’intéresse aux classes les plus démunies. Sa sensibilité aux luttes quotidiennes pour survivre dans un contexte professionnel, familial et social précaire montre que les convictions politiques de Ronis, militant communiste, l’incitaient à un engagement actif, que ce soit par la production ou la circulation d’images de la condition et de la lutte ouvrières.
« La photographie c’est l’émotion » : ainsi s’exprimait Willy Ronis, ce grand photographe qui fut, avec Robert Doisneau, Izis, Sabine Weiss ... l’un des représentants du courant dit ‘’humaniste‘’ français. Parmi les images les plus connues de Willy Ronis, beaucoup relèvent de ce regard porté sur le quotidien pour élaborer des micro-récits à partir de personnages et de situations ayant pour cadre la rue. Aujourd’hui, ces images désormais érigées en « monuments » de l’histoire de la photographie trahissent moins l’existence d’un instant donné qu’une façon particulière de représenter l’utopie de l’unanimité humaniste : s’extasier devant la réalité et observer la fraternité des peuples.
S’il est vrai que ses images souscrivent, dans une certaine mesure, à cette vision optimiste de la condition humaine, Ronis n’en édulcore cependant pas l’injustice sociale et s’intéresse aux classes les plus démunies. Sa sensibilité aux luttes quotidiennes pour survivre dans un contexte professionnel, familial et social précaire montre que les convictions politiques de Ronis, militant communiste, l’incitaient à un engagement actif, que ce soit par la production ou la circulation d’images de la condition et de la lutte ouvrières.

Willy Ronis - Le Petit Parisien, 1952 © Donation Willy Ronis, Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, diffusion GrandPalaisRmn Photo
On a généralement tendance à circonscrire la production de Willy Ronis au territoire français. Pourtant, même si la plupart de ses images les plus reproduites ont été prises en France, depuis sa jeunesse, Ronis n’a eu de cesse de voyager et de photographier d’autres lieux. Le style de Ronis reste intimement lié à son vécu et à son propre discours sur la photographie. Il n’hésitait pas à évoquer sa propre vie et son contexte politique et idéologique. Au fil de ses images et de ses textes,
on découvre ainsi un photographe désireux avant
tout d’explorer le monde, épiant en secret, attendant patiemment que celui-ci lui dévoile ses mystères. À ses yeux, l’important est davantage de recevoir des images que d’aller les chercher, d’absorber le monde extérieur plutôt que de le saisir et, de là, bâtir son propre récit.
Cette exposition est coproduite par le Jeu de Paume et la Médiathèque du patrimoine et le photographie, ministère de la Culture – France.
Cette exposition est coproduite par le Jeu de Paume et la Médiathèque du patrimoine et le photographie, ministère de la Culture – France.
Info+
Hôtel Fontfreyde
34, rue des Gras
63 000 Clermont-Ferrand
Tel. 04 73 42 31 80
fontfreydephotographique@ville-clermont-ferrand.fr
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63 000 Clermont-Ferrand
Tel. 04 73 42 31 80
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