Animaux et eau courante à tous les étages

Photo du haut : Clara Perreaut décline les fables de La Fontaine illustrées sur les tapisseries.
Récemment restaurées, les diverses salles qui composent la spacieuse demeure abritent pêle-mêle beau mobilier, tapisseries, lustres, cuisine, ... et animaux sous toutes les formes.
Pêle-mêle est un terme un peu fort car tout est bien à sa place, astiqué, réfléchi et les animaux nés de l’imagination ou du bon vouloir des créateurs ne sont pas là par hasard.
Le grand salon du rez-de-chaussée est peuplé de renards qui, au premier coup d’œil, ne sont pas envahissants. C’est à mesure que l’on fouille la pièce que l’on découvre quelques goupils plus discrets en train de disserter. Clara Perreaut décline les fables de La Fontaine illustrées sur les tapisseries. Mais il pourrait d’agir de conte de Perrault, d’une variante du Chat Botté où deux renards occuperaient la place des maîtres de céans.
De pièce en pièce, c’est un amusant bestiaire qui surprend le visiteur. A l’instar de l’angoissant accrochage de carcasses grandeur nature de bœufs (?) dans l’office. Mais les carcasses sont réalisées en tissus et matériaux divers qui témoignent d’un humour affirmé.
La chambre de la maîtresse de maison mélange à l’envi les symboles de la vieille Europe avec une tête de cerf, Chœur d’Hallali de Jean-Yves Brelivet, émouvant et mise en scène par un éclairage dramatique. En écho, Diane, de Karen Knorr, affiche fièrement sa nudité à côté d’un splendide cerf aux cors virils.
Intimiste, une collection de “papillons” faits de taillures de crayons de couleur imaginée par Sébastien Gouju.
Plus intime encore, une collection de petits animaux en cheveux illustre Ensemble de petits animaux de Muriel Malchus.
On termine la visite en découvrant un loup, source de toutes les terreurs ancestrales, habillé d’une dentelle délicate par Joana Vasconcelos.
Pierre Aimar
Pêle-mêle est un terme un peu fort car tout est bien à sa place, astiqué, réfléchi et les animaux nés de l’imagination ou du bon vouloir des créateurs ne sont pas là par hasard.
Le grand salon du rez-de-chaussée est peuplé de renards qui, au premier coup d’œil, ne sont pas envahissants. C’est à mesure que l’on fouille la pièce que l’on découvre quelques goupils plus discrets en train de disserter. Clara Perreaut décline les fables de La Fontaine illustrées sur les tapisseries. Mais il pourrait d’agir de conte de Perrault, d’une variante du Chat Botté où deux renards occuperaient la place des maîtres de céans.
De pièce en pièce, c’est un amusant bestiaire qui surprend le visiteur. A l’instar de l’angoissant accrochage de carcasses grandeur nature de bœufs (?) dans l’office. Mais les carcasses sont réalisées en tissus et matériaux divers qui témoignent d’un humour affirmé.
La chambre de la maîtresse de maison mélange à l’envi les symboles de la vieille Europe avec une tête de cerf, Chœur d’Hallali de Jean-Yves Brelivet, émouvant et mise en scène par un éclairage dramatique. En écho, Diane, de Karen Knorr, affiche fièrement sa nudité à côté d’un splendide cerf aux cors virils.
Intimiste, une collection de “papillons” faits de taillures de crayons de couleur imaginée par Sébastien Gouju.
Plus intime encore, une collection de petits animaux en cheveux illustre Ensemble de petits animaux de Muriel Malchus.
On termine la visite en découvrant un loup, source de toutes les terreurs ancestrales, habillé d’une dentelle délicate par Joana Vasconcelos.
Pierre Aimar