
Rémi Blanchard, François Boisrond, Buddy di Rosa, Hervé di Rosa, Speedy Graphito, VLP, Errò, Vincent de Monpezat, Olivia Clavel, Joël Chasseriau, Combas, Ads Libitum, Jacques Villeglié, Paul Bloas, Catherine Viollet, Jean-Paul Thaeron, Miss Tic, Epsilon Point, Kriki, Elvira Bach.
Une décennie d’énergie créative au cœur de l’exposition de la galerie d’art Le Comoedia.
150 œuvres, 20 artistes incontournables de la Figuration Libre, du Street Art, de la scène alternative et contemporaine investissent la galerie d’art Le Comoedia pour restituer toute l’effervescence visuelle des années 1980.
Une décennie d’énergie créative au cœur de l’exposition de la galerie d’art Le Comoedia.
150 œuvres, 20 artistes incontournables de la Figuration Libre, du Street Art, de la scène alternative et contemporaine investissent la galerie d’art Le Comoedia pour restituer toute l’effervescence visuelle des années 1980.
Les années 1980, entre culte de l’individu et explosions créatives
Un vent de changement
Les années 80 sont synonymes de changements importants et profonds en France tant sur le plan politique, économique que sociétal. Elles marquent une rupture. Finies les utopies collectives ; place désormais au culte de l’individu, à la réussite personnelle et à la compétition. Les figures de l’ambition (Tapie, Sulitzer) dominent l’imaginaire collectif. En parallèle, les "socio-styles" théorisés par Bernard Cathelat tels les punks, yuppies... redéfinissent l’appartenance sociale par les goûts et les pratiques culturelles : le look devient langage, outil d’affirmation et de distinction.
Un vent de liberté donne naissance à de nouveaux créateurs dans tous les domaines :
– Dans le design, ce sont Philippe Starck, En Attendant les Barbares, ou encore le mouvement Memphis qui prédominent.
– Dans la mode, Jean-Paul Gaultier, Thierry Mugler ou Claude Montana se concurrencent.
– Dans le cinéma, Jean-Jacques Beineix, Luc Besson deviennent des phénomènes générationnels.
– Dans la publicité et les médias, la société entre dans l’ère de l’image avec Jean-Paul Goude et Oliviero Toscani.
Les années 80 sont synonymes de changements importants et profonds en France tant sur le plan politique, économique que sociétal. Elles marquent une rupture. Finies les utopies collectives ; place désormais au culte de l’individu, à la réussite personnelle et à la compétition. Les figures de l’ambition (Tapie, Sulitzer) dominent l’imaginaire collectif. En parallèle, les "socio-styles" théorisés par Bernard Cathelat tels les punks, yuppies... redéfinissent l’appartenance sociale par les goûts et les pratiques culturelles : le look devient langage, outil d’affirmation et de distinction.
Un vent de liberté donne naissance à de nouveaux créateurs dans tous les domaines :
– Dans le design, ce sont Philippe Starck, En Attendant les Barbares, ou encore le mouvement Memphis qui prédominent.
– Dans la mode, Jean-Paul Gaultier, Thierry Mugler ou Claude Montana se concurrencent.
– Dans le cinéma, Jean-Jacques Beineix, Luc Besson deviennent des phénomènes générationnels.
– Dans la publicité et les médias, la société entre dans l’ère de l’image avec Jean-Paul Goude et Oliviero Toscani.

© Catherine Viollet, Affiche Les Blancs Manteaux, 1981, acrylique sur toile marouflée sur châssis, 82x106 cm
Une décennie propice à la création artistique
L’élection de François Mitterrand en 1981, premier président socialiste de la Vème République, marque un tournant.
Son ministre de la Culture Jack Lang, soutient la jeune création, les arts urbains, la mode et l’architecture. Une partie de l’art quitte les institutions et descend dans la rue. Après la rigueur du minimalisme, arrivent la figuration et la culture populaire. Une nouvelle génération d’artistes apparaît mêlant, la BD, le rock, la télévision, les slogans et les objets du quotidien.
Leur art est direct, décomplexé, joyeux et surtout libre.
C’est cette ambiance d’expérimentations visuelles, cette effervescence toujours palpable que l’exposition Esprit 80 de la galerie d’art Le Comoedia condense, en présentant des pièces historiques et des œuvres actuelles qui conservent l’énergie de cette décennie.
La Libre Figuration, en vedette
Avec les figures majeures de la Libre Figuration, la galerie offre un beau panorama de ce mouvement incarnant le renouvellement de l’art dans les années 80.
Pas moins de sept œuvres issues pour certaines de la première exposition de ce mouvement : Finir en beauté en 1981, de Catherine VIOLLET (seule femme du groupe) sont proposées à la vente.
Les estampes rares de Rémi BLANCHARD offrent une vision poétique ou joyeuse de la réalité. Dans l’œuvre Communication datant de 1988, la technologie s’annonce comme un progrès créant des liens son côté capture la poésie du petit quotidien, avec fraîcheur comme l’illustre Lamis. Quant à Robert COMBAS, il revisite des cadres revisitant la féminité et son intimité sous toutes les coutures dans son style exubérant saturé de détails dans le portfolio Les Galeries Farfouillettes.
Enfin, l’univers d’Hervé et de Richard DI ROSA peuplé de créatures singulières se déploient en volume et sur les murs de la galerie allemand des « Nouveaux Fauves » est souvent apparenté à la Figuration Libre, comme pour Elvira BACH qui impose ses figures féminines puissantes, hautes en couleur.
Le street art en déferlante
Quand l’art descend dans la rue : années 1980, la naissance du street art.
Des friches aux palissades, les artistes s’emparent de la ville comme d’un support. Le street art naît sans cadre, ni autorisation. Inspiré souvent par le rock et le punk, il devient un vecteur d’expression visuelle directe, social et revendicatif.
L’élection de François Mitterrand en 1981, premier président socialiste de la Vème République, marque un tournant.
Son ministre de la Culture Jack Lang, soutient la jeune création, les arts urbains, la mode et l’architecture. Une partie de l’art quitte les institutions et descend dans la rue. Après la rigueur du minimalisme, arrivent la figuration et la culture populaire. Une nouvelle génération d’artistes apparaît mêlant, la BD, le rock, la télévision, les slogans et les objets du quotidien.
Leur art est direct, décomplexé, joyeux et surtout libre.
C’est cette ambiance d’expérimentations visuelles, cette effervescence toujours palpable que l’exposition Esprit 80 de la galerie d’art Le Comoedia condense, en présentant des pièces historiques et des œuvres actuelles qui conservent l’énergie de cette décennie.
La Libre Figuration, en vedette
Avec les figures majeures de la Libre Figuration, la galerie offre un beau panorama de ce mouvement incarnant le renouvellement de l’art dans les années 80.
Pas moins de sept œuvres issues pour certaines de la première exposition de ce mouvement : Finir en beauté en 1981, de Catherine VIOLLET (seule femme du groupe) sont proposées à la vente.
Les estampes rares de Rémi BLANCHARD offrent une vision poétique ou joyeuse de la réalité. Dans l’œuvre Communication datant de 1988, la technologie s’annonce comme un progrès créant des liens son côté capture la poésie du petit quotidien, avec fraîcheur comme l’illustre Lamis. Quant à Robert COMBAS, il revisite des cadres revisitant la féminité et son intimité sous toutes les coutures dans son style exubérant saturé de détails dans le portfolio Les Galeries Farfouillettes.
Enfin, l’univers d’Hervé et de Richard DI ROSA peuplé de créatures singulières se déploient en volume et sur les murs de la galerie allemand des « Nouveaux Fauves » est souvent apparenté à la Figuration Libre, comme pour Elvira BACH qui impose ses figures féminines puissantes, hautes en couleur.
Le street art en déferlante
Quand l’art descend dans la rue : années 1980, la naissance du street art.
Des friches aux palissades, les artistes s’emparent de la ville comme d’un support. Le street art naît sans cadre, ni autorisation. Inspiré souvent par le rock et le punk, il devient un vecteur d’expression visuelle directe, social et revendicatif.
Info+
Galerie d’Art Le Comoedia
35 rue du Château
29200 Brest
02 98 20 88 92
contact@artcomoedia.fr
www.artcomoedia.fr
du jeudi au samedi
14 h-18 h
35 rue du Château
29200 Brest
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contact@artcomoedia.fr
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du jeudi au samedi
14 h-18 h