Un an plus tard, Lavilliers refaisait briller le même soleil noir avec Pigalle la blanche, ensorcelant les ondes radios avec ses extérieurs nuits chauffés aux alcools blancs et ses faunes interlopes. Entre temps, toute une génération avait creusé jusqu’à l’os les sillons de l’album « O gringo », véritable carte au trésor de lachanson moderne made in France.
De Lavilliers, nous ne connaissions rien d’autre. Pas même les albums passés dont nos aînés nous rabattaient les oreilles, « Pouvoirs »(79), « 15ème round »(77), « Les Barbares »(76) … Encore moins ses origines prolétaires, son amour pour la boxe et les codes d’honneur, son passé de métallo, de videur ou de camionneur.
Et pourtant, il y avait tout cela dans ses premiers disques : la posture insoumise, les uppercuts du chant, l’écriture abrasive et généreuse, le romantisme convulsif, les guitares vindicatives et l’ivresse des embruns latins. Avec son groupe, Bernard Lavilliers a propulsé la chanson française vers son avenir.
Comme le montrent ses deux derniers albums « Carnets de bord » et « Samedi soir à Beyrouth », Lavilliers se nourrit sans cesse du mélange éternel des genres et des cultures. En ce sens, il est toujours aux prises avec la plus forte actualité et la modernité.
Ouvrant ses chansons aux chants du monde, le revoilà donc ambassadeur des couleurs, du mouvement, des échanges. Il nous rappelle que la soul, le reggae, la poésie se répondent et sont l'écho de nos propres mémoires.
Bernard Lavilliers
Dans le cadre du Festival
Du Château
Lundi 18 juillet à 21h30
Solliès-Pont 83210
Tarifs : Assis : 44.00 euros / Debout : 36.00 euros
Renseignements : 04 91 80 10 89 / 04 97 25 81 36
Locations :points de vente habituels
Le Festival du Château c’est aussi…
Mercredi 13 Juillet : Grégoire
Vendredi 15 Juillet : Nöelle Perna
Samedi 16 Juillet : Bollywood Legends
De Lavilliers, nous ne connaissions rien d’autre. Pas même les albums passés dont nos aînés nous rabattaient les oreilles, « Pouvoirs »(79), « 15ème round »(77), « Les Barbares »(76) … Encore moins ses origines prolétaires, son amour pour la boxe et les codes d’honneur, son passé de métallo, de videur ou de camionneur.
Et pourtant, il y avait tout cela dans ses premiers disques : la posture insoumise, les uppercuts du chant, l’écriture abrasive et généreuse, le romantisme convulsif, les guitares vindicatives et l’ivresse des embruns latins. Avec son groupe, Bernard Lavilliers a propulsé la chanson française vers son avenir.
Comme le montrent ses deux derniers albums « Carnets de bord » et « Samedi soir à Beyrouth », Lavilliers se nourrit sans cesse du mélange éternel des genres et des cultures. En ce sens, il est toujours aux prises avec la plus forte actualité et la modernité.
Ouvrant ses chansons aux chants du monde, le revoilà donc ambassadeur des couleurs, du mouvement, des échanges. Il nous rappelle que la soul, le reggae, la poésie se répondent et sont l'écho de nos propres mémoires.
Bernard Lavilliers
Dans le cadre du Festival
Du Château
Lundi 18 juillet à 21h30
Solliès-Pont 83210
Tarifs : Assis : 44.00 euros / Debout : 36.00 euros
Renseignements : 04 91 80 10 89 / 04 97 25 81 36
Locations :points de vente habituels
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Mercredi 13 Juillet : Grégoire
Vendredi 15 Juillet : Nöelle Perna
Samedi 16 Juillet : Bollywood Legends