Vernissage le 13 février 2020
Depuis plus de 45 ans, Charles Bézie utilise les lignes : droites, horizontales, verticales et les 2 diagonales. Dans un premier temps, il voulait opposer son travail à celui de Malevitch et Mondrian, en tentant “d’effacer” la géométrie par un réseau de fines lignes. Au cours des années suivantes, le trait s’est épaissi, jusqu’à devenir bande, puis signe. Depuis 1995 — date à laquelle il abandonne les obliques —, Charles Bézie axe ses recherches sur les rythmes, obtenus à partir des chiffres ; rythmes irréguliers avec “Gradations” où les carrés ont leur surface divisée par des traits, et rythmes réguliers avec “Cadences” où les rangées de carrés sont soulignés seulement haut et bas. A partir de 2003, il a recours à la “Suite de Fibonacci”, suite de nombres entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes précédant, et aussi parce que le rapport des deux nombres successifs (le plus grand/le plus petit) tend vers la valeur du fameux “nombre d’or” (1,61803…). Il obtient ainsi des compositions rythmées par une certaine esthétique apparemment répétitive, mais qui se révèle subtile et sensible à qui sait s’attarder ! "

La Galerie vous accueille du mercredi au samedi, de 14h30 à 19h30 et le matin sur rendez-vous.

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