Régine Deforges. Toutes les femmes s’appellent Marie. Editions Hugo & Cie

Marie est jeune et belle, elle est veuve et se sent seule.
Elle aime son fils, Emmanuel.
Emmanuel, handicapé mental, aime sa mère, Marie.
Arrivé à l’adolescence, le trop-plein d’amour d’Emmanuel transforme radicalement la relation entre la mère et le fils. Radicalement et dangereusement, selon la morale.
Avec ce court roman, Régine Deforges signe un texte littéraire puissant, dans la veine de Pour l’amour de Marie Salat et L’Orage. Un texte entêtant sur un sujet dérangeant : jusqu’où une mère est-elle prête à aller par amour ?
Et l’acte qu’elle commet, le fait-elle par amour ou pour elle-même ?
Jusqu’où la solitude peut-elle mener ? D’où vient ce mal-être...
Toutes les femmes s’appellent Marie, est un roman d’engagement dans la lignée des grands combats que Régine Deforges mena pour les droits des femmes et la liberté d’expression.
En filigrane, se dessine une question d’actualité, celle des aidants sexuels

Régine Deforges. Éditrice dans les années 1960, Régine Deforges s’est retrouvée plusieurs fois au coeur de scandales pour atteintes aux bonnes moeurs. Après l’édition elle se consacre à l’écriture et devient célèbre en 1981 grâce à La bicyclette bleue, premier tome d’une trilogie au grand succès populaire (les tomes suivants sont 01, avenue Henri-Martin en 1983 et Le diable en rit encore en 1985).
Elle a été présidente de la Société des Gens de lettre, membre du jury du prix Femina ainsi que chroniqueuse dans l’Humanité.

EN LIBRAIRIE LE 5 JANVIER 2012