Le 28 août a 15h, l'Ecole des Filles accueillera Roselyne Bachelot, ministre de la culture, dans le cadre de l'été des 13 dimanches

Située à la lisière de la forêt de Huelgoat, berceau de nombreuses légendes celtes et inspiration d’écrivains et artistes, comme Sérusier ou Segalen, L'Ecole de Filles, vaste espace d'art de 1000m2, a exposé plusieurs artistes mondialement connu, cet été, comme Marjane Satrapi. Elle a accueilli également plusieurs auteurs cet été dans le cadre de l'été des 13 dimanches. Pour clôturer cette saison en beauté, L'école des filles recevra ce samedi à 15h la ministre de la culture, Roselyne Bachelot, Claire Léost et Oswalde Lewat pour parler sur le thème d'Emancipation au féminin.
 

Françoise Livinec
C'est en 2009 que Françoise Livinec, galeriste d'art contemporain, décide de racheter l'Ecole des Filles. Elle la réhabilite en galerie d'art afin d'y proposer une exposition thématique à chaque saison de juillet à septembre. Elle possède également une autre galerie d'art sur Paris dans le très célèbre quartier du 8ème arrondissement qui se développe .
Marjane Satrapi et Adjaratou Ouedraogo sont deux rencontres qui ont particulièrement marquées Françoise Livinec de par leur détermination et leur volonté de peindre malgré des conditions difficiles : la guerre ou la pauvreté. Pour ces deux femmes, la peinture n’est pas superflue ou ornementale, mais nécessaire à leur survie. Sans elle, la mort ou la folie les guettaient. Il y a donc une urgence, une nécessité de cet engagement du corps dans l’art. 
" Quand on a la chance de rencontrer une telle détermination, une telle liberté et un tel génie, la vie est ensuite différente." 
Leurs personnages sont iconiques sans jamais tomber dans l’archétype ou dans la redite.
 

L'été des 13 dimanches 
Chaque année se tient au sein de l'Ecole des Filles de Huelgoat, l'Été des 13 Dimanches soutenu depuis 10 ans par Mona Ozouf et Eric Orsenna qui réunit jusqu'à 1300 personne par rencontre autour d'un seul thème ; un festival littéraire réunissant chaque semaine des historiens, sociologues, philosophes, romanciers... 

Ce samedi à 15h, c'est Roselyne Bachelot, Claire Léost et Oswalde Lewat qui seront réunies à partir de 15h à l'Ecole des Filles pour parler du thème Émancipations au féminin en revenant chacune sur son livre.
Roselyne Bachelot viendra reparler de son livre "Corentine" sorti en 2019, Claire Léost parlera de son livre "Le passage de l'été" qui a reçu le prix de Bretagne cette année et enfin Oswalde Lewat évoquera "Les Aquatiques" sorti également en 2021.

1919. Le train de Paris s'arrte dans un jet de vapeur. Tailleur chic, voilette, Corentine tient sa revanche. C'est la première fois qu'elle revient en Bretagne, dans ces Montagnes noires qui l'ont vue naître et, dès l'enfance, trimer aux champs. Vendue à sept ans à un maquignon, placée à douze chez des bourgeois de la capitale, la petite paysanne illettrée en a fait, du chemin ? d'humiliation en humiliation, de chambre de bonne en usine d'armement. Viendrait l'amour. Viendrait la Marne.
Un destin de combat auquel sa petite-fille, cent ans plus tard, rend ici un hommage poignant.

La Bretagne. C'est là que tout a commencé, et là que tout s'est arrêté.
Hélène, seize ans, vit au coeur de la Bretagne intérieure, dans un bourg oublié des touristes et cerné par les rochers. Entourée d'un père aimant, de son ami Yannick, ardent défenseur de la cause bretonne, et de sa grand-mère Alexine, diplômée de l'école des druides, elle se destine à devenir institutrice, comme sa mère.
Mais l'arrivée de Marguerite, nouvelle professeure de français venue de Paris avec son mari, célèbre romancier, bouleverse leur existence à tous. Qu'est venue chercher Marguerite ici, enfoui sous le granit ? Quels drames anciens se murmurent dans la forêt ?
Le temps d'un été, Hélène va découvrir le vertige du désir, la douleur de la perte et le piège qui se referme sur ceux qui dérangent.
À la fois saga bretonne et roman d'apprentissage, Le Passage de l'été fait resurgir les secrets et les blessures de trois générations de femmes, de 1945 à nos jours. Il raconte la fin de l'enfance, entre émerveillement des premières fois, chagrin indélébile et promesse d'émancipation.

Le roman d'émancipation d'une femme africaine au XXIe siècle, entre ombre et lumière.
« Je n'étais jamais retournée sur la tombe de Madeleine. N'y avais jamais apporté son repas préféré, de l'huile de palme, du sel ou une cruche de vin de raphia. Madeleine, pour autant que je m'en souvienne, préférait le vin rouge. Mais enfin, le vin de raphia, c'est ce que l'on déposait sur la tombe des morts dans le Haut-Fènn. »
Vingt ans après la mort de sa mère, Katmé Abbia, enseignante, apprend que la tombe doit être déplacée. Son mari, Tashun, préfet de la capitale, voit dans ce nouvel enterrement l'occasion providentielle de réparer les erreurs du passé et surtout de donner un coup d'accélérateur à sa carrière politique. Quand Samy, artiste tourmenté, ami et frère de toujours de Katmé, est arrêté et jeté en prison, les ambitions politiques de son mari entrent en collision avec sa vie et la placent devant un choix terrible.
Porté par une écriture puissante où l'âpreté du réel le dispute à un humour à froid, Les Aquatiques est à la fois le portrait intérieur d'une femme qui se révèle à elle-même et une réflexion profonde sur les jeux de pouvoir dans une société africaine contemporaine.

L'Ecole des Filles `
25 rue du Pouly
29690 Huelgoat.

+33 (0)2 98 99 75 41
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