Jusqu'au 18 janvier > Paris, La Pinacothèque, Georges Rouault, les chefs-d’œuvre de la collection Idemitsu.
Un artiste majeur du 20ème siècle
Georges Rouault, Sarah, 1956, huile sur toile 55 x 42 cm. En exposition jusqu’au 4 juillet à la galerie Schmit, rue Saint-Honoré, Paris
«Georges Rouault est un artiste majeur du 20ème siècle ; il était fondamental pour la Pinacothèque de Paris de lui rendre hommage et de faire découvrir ses chefs-d'œuvre au public français», souligne Marc Restellini, directeur de la Pinacothèque et commissaire de l'exposition. D’autre part, Georges Rouault occupe une place singulière parmi les artistes du XXe siècle, car il a su développer un art très personnel fondé sur sa vision particulière et spirituelle du monde.
Lors de cette exposition seront proposées les thématiques récurrentes du peintre, telles que : nus, cirque, Christ, Pierrot, portraits ; œuvres aux techniques variées : aquarelle, pastel, fusain, gouache, encres et huile, allant de 1897 à 1956.
En 1898, au décès de son maître Gustavre Moreau, Rouault très affecté change radicalement de style et sa peinture s’assombrit, en meme temps qu’il vit une crise spirituelle.
Nommé conservateur du musée Gustave Moreau, il associe alors plusieurs techniques, gouache, aquarelle, encres de Chine et de couleur, pastel....
Le bouleversement intérieur de cette période éprouvante se répercute dans son travail, il caricature avec force certains visages de clowns, de juges et de prostituées faisant naître des
allégories de la misère, de l’indifférence et de la luxure, sondant l’homme au plus profond de son âme, dans la réalité la plus nue.
Par la suite dans les années 20, l’artiste aborde un art plus contenu pour aboutir aux œuvres paisibles et colorées des années 30 d’où émane plus d’harmonie spirituelle assortie d’un intérêt marqué pour l’arabesque. Georges Rouault bénéficie alors d’une reconnaissance internationale.
La dernière décennie de sa carrière voit l’explosion des couleurs et de la matière. «Autant me priver d’air, de lumière, de vin, de café, de pain blanc ou de rares précieuses amitiés que de m’enlever mon clavier pictural.» Georges Rouault.
Jacqueline Aimar
17 septembre 2008 au 18 janvier 2009
Renseignements : 01 42 68 02 01 !
Lors de cette exposition seront proposées les thématiques récurrentes du peintre, telles que : nus, cirque, Christ, Pierrot, portraits ; œuvres aux techniques variées : aquarelle, pastel, fusain, gouache, encres et huile, allant de 1897 à 1956.
En 1898, au décès de son maître Gustavre Moreau, Rouault très affecté change radicalement de style et sa peinture s’assombrit, en meme temps qu’il vit une crise spirituelle.
Nommé conservateur du musée Gustave Moreau, il associe alors plusieurs techniques, gouache, aquarelle, encres de Chine et de couleur, pastel....
Le bouleversement intérieur de cette période éprouvante se répercute dans son travail, il caricature avec force certains visages de clowns, de juges et de prostituées faisant naître des
allégories de la misère, de l’indifférence et de la luxure, sondant l’homme au plus profond de son âme, dans la réalité la plus nue.
Par la suite dans les années 20, l’artiste aborde un art plus contenu pour aboutir aux œuvres paisibles et colorées des années 30 d’où émane plus d’harmonie spirituelle assortie d’un intérêt marqué pour l’arabesque. Georges Rouault bénéficie alors d’une reconnaissance internationale.
La dernière décennie de sa carrière voit l’explosion des couleurs et de la matière. «Autant me priver d’air, de lumière, de vin, de café, de pain blanc ou de rares précieuses amitiés que de m’enlever mon clavier pictural.» Georges Rouault.
Jacqueline Aimar
17 septembre 2008 au 18 janvier 2009
Renseignements : 01 42 68 02 01 !
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