Champian Fulton Trio - lundi 10 août à Mollans-sur-Ouvèze
Champian Fulton (piano, voix) featuring Scott Hamilton (saxophone ténor)
Entre la voix nouvelle de Champian Fulton, qui rayonne sur la scène vocale d’aujourd’hui et défraie la chronique new yorkaise et le vétéran Scott Hamilton, à la carrière déjà longue dans l’héritage des ténors classiques (Coleman Hawkins, Ben Webster, Lucky Thompson), la rencontre était inévitable : deux talents conjugués pour (dé)montrer que la passion de l’histoire sait aussi s’accommoder de swingantes relectures contemporaines.
Entre la voix nouvelle de Champian Fulton, qui rayonne sur la scène vocale d’aujourd’hui et défraie la chronique new yorkaise et le vétéran Scott Hamilton, à la carrière déjà longue dans l’héritage des ténors classiques (Coleman Hawkins, Ben Webster, Lucky Thompson), la rencontre était inévitable : deux talents conjugués pour (dé)montrer que la passion de l’histoire sait aussi s’accommoder de swingantes relectures contemporaines.
Leïla Olivesi - vendredi 14 août à Buis-les-Baronnies
Nonet
Leïla Olivesi, pianiste et compositrice, aime à se présenter en architecte de son monde imaginaire : l’architecte qui écrit (ou réécrit Ellington et quelques autres) qui construit, travaille ses arrangements pour ses solistes (la fine fleur de la scène française d’aujourd’hui); le monde imaginaire, ce sont ses origines mauritaniennes, la poésie qui l’habite, la part d’improvisation où elle délaisse la grand route pour goûter la joie des sentiers de traverse. Et puis les surprises d’un nonet, ce n’est pas tous les jours.
Leïla Olivesi, pianiste et compositrice, aime à se présenter en architecte de son monde imaginaire : l’architecte qui écrit (ou réécrit Ellington et quelques autres) qui construit, travaille ses arrangements pour ses solistes (la fine fleur de la scène française d’aujourd’hui); le monde imaginaire, ce sont ses origines mauritaniennes, la poésie qui l’habite, la part d’improvisation où elle délaisse la grand route pour goûter la joie des sentiers de traverse. Et puis les surprises d’un nonet, ce n’est pas tous les jours.
Naïssam Jalal - mardi 18 août - La Garde-Adhémar
Quest of the invisible
Naïssam Jalal (flûte, voix), Roberto Montana (piano), Claude Tchamitchian (contrebasse)
Il est rare qu’au fil des métissages qui jalonnent la scène contemporaine se retrouve avec cette intensité un esprit qui n’appartient qu’au jazz : l’écoute intime, l’envoûtement né des lignes qui se déroulent et s’entrecroisent, comme la découverte progressive d’un secret. Idéale est ainsi la formule du trio d’où émerge, des confins orientaux à nos rivages familiers, sous leurs doigts d’orfèvres, la perle rare qu’on nomme la beauté.
Naïssam Jalal (flûte, voix), Roberto Montana (piano), Claude Tchamitchian (contrebasse)
Il est rare qu’au fil des métissages qui jalonnent la scène contemporaine se retrouve avec cette intensité un esprit qui n’appartient qu’au jazz : l’écoute intime, l’envoûtement né des lignes qui se déroulent et s’entrecroisent, comme la découverte progressive d’un secret. Idéale est ainsi la formule du trio d’où émerge, des confins orientaux à nos rivages familiers, sous leurs doigts d’orfèvres, la perle rare qu’on nomme la beauté.
Nefertiti Quartet - mercredi 19 août - La Garde-Adhémar
Delphine Deau (piano, composition), Camille Maussion (saxophone), Pedro Ivo Ferreira (contrebasse), Pierre Demange (batterie)
Nefertiti ? Miles Davis, bien sûr, 1967, son dernier album entièrement acoustique : la quintessence de son évolution émergeant dans une aurore aux accents inouïs sous la plume du poète du quintet, Wayne Shorter. Telle est la référence que ces quatre jeunes artistes, qui se sont rencontrés au conservatoire de Paris où l’on ne plaisante pas avec la culture du jazz, se sont choisis pour se donner un nom et pratiquer un art où les références n’excluent ni l’ordre, ni la liberté, ni la plus amicale des complicités. Une découverte !
Nefertiti ? Miles Davis, bien sûr, 1967, son dernier album entièrement acoustique : la quintessence de son évolution émergeant dans une aurore aux accents inouïs sous la plume du poète du quintet, Wayne Shorter. Telle est la référence que ces quatre jeunes artistes, qui se sont rencontrés au conservatoire de Paris où l’on ne plaisante pas avec la culture du jazz, se sont choisis pour se donner un nom et pratiquer un art où les références n’excluent ni l’ordre, ni la liberté, ni la plus amicale des complicités. Une découverte !