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La Princesse de Trébizonde de Jacques Offenbach, 17, 19 et 21 mai 2013 à l'opéra théâtre de Saint-Etienne


Le propos

Le premier acte s’ouvre sur la place publique en fête, deux grands évènements se préparent. Le premier a lieu dans la baraque des saltimbanques. C’est ici que Cabriolo et toute sa troupe proposent la visite d’une collection de figurines de cire ; la plus belle d’entre elles étant la princesse de Trébizonde. De l’autre côté de la place, un grand tirage de loterie se prépare. Le grand prix mis en jeu est un château et toutes ses dépendances.

En époussetant les personnages de cire, Zanetta, fille de Cabriolo, casse le nez de la princesse. Quelques instants avant la visite, elle propose à son père de remplacer la statue en prenant sa place et son costume. Raphaël, le fils du prince Casimir, passe par là et entre dans la baraque des saltimbanques. Il paye son entrée avec son billet de loterie acheté quelques instants plus tôt. Lorsqu’il en ressort, il annonce à son précepteur Sparadrap qu’il est tombé amoureux de la princesse de cire ! Au moment du tirage de la loterie, c’est le numéro 1313 qui gagne le château. Évidemment ce numéro était celui du billet de Raphaël ; Cabriolo, sa soeur Paola, ses filles Zanetta et Regina et Tremolini son intendant, sont donc les grands gagnants !

L’euphorie de l’acte I passée, Cabriolo et sa famille réalisent que leur nouvelle vie de châtelains les ennuie terriblement. Mélancolique et isolé, chacun regrette "les folles parades" passées. Lors d’une partie de chasse à laquelle il participe, le jeune Raphaël aperçoit Zanetta derrière sa fenêtre. Il reconnaît la princesse de Trébizonde, celle-là même dont il est tombé amoureux dans la baraque des saltimbanques. Fou de joie d’avoir retrouvé sa trace, il se confie à son père. Ce dernier, rassuré de savoir son fils amoureux d’une statue de cire et non d’une jeune demoiselle, va trouver Cabriolo et propose de lui acheter la fameuse princesse de cire. Cabriolo prétexte ne pas pouvoir imaginer de se séparer de l’une des pièces de sa collection. C’est finalement toutes les figurines et toute la famille de saltimbanques que le prince Casimir s’engage à accueillir chez lui.
Pendant ce temps, Raphaël va trouver la princesse pour lui déclarer son amour. C’est au cours de ce duo que le jeune homme découvre qu’une jeune fille bien réelle se cache derrière la statue de cire.

Lorsque commence l’acte III, nous sommes dans le palais du prince Casimir. Les figures de cire sont exposées dans une galerie. Les pages, chargés de surveiller la statue de la princesse de Trébizonde et le comportement du jeune Raphaël trouvent cette situation particulièrement ennuyeuse et risible. Un soir, profitant de l’absence de son père, Raphaël leur révèle la vraie nature de sa relation avec la princesse de Trébizonde.

Le secret des jeunes amoureux ne va pas tarder à être découvert par tout le monde. Un soir, Cabriolo surprend sa fille dans les bras de Raphaël. Sa joie est telle qu’il ne peut la cacher même lorsque Casimir arrive par surprise. Ce dernier entre dans une grande colère lorsqu’il apprend que la princesse de cire n’était autre que Zanetta, la fille de Cabriolo, et que l’amour que partage cette saltimbanque avec son fils est bien réel. Cette colère s’apaise lorsque Raphaël annonce à son père ce qu’il a découvert à la lecture de certaines lettres secrètes : sa propre mère était elle-même une saltimbanque ! La fin de ce troisième acte célèbre donc le mariage de Zanetta et Raphaël, mais aussi ceux de Regina et Tremolini et de Paola et Sparadrap.

«Ah ! que de plaisir pour ce soir !»
Offenbach, outre la musique, possédait trois passions : les femmes, les cigares - dont il conservait les meilleurs dans un meuble spécial placé dans son cabinet de travail - et le jeu. Ainsi, le 31 juillet 1869, soir de la création de La Princesse de Trébizonde à Baden-Baden, Offenbach profite de la longueur de l’entracte pour courir à la roulette ! Il fait alors casser un rouleau d’or à un journaliste n’ayant jamais joué, ce qui est censé porter chance. Alors que la sonnette du théâtre retentit, Offenbach gagne la mise et quitte la table de jeu en disant : «On m’attend, allons gagner une autre partie.»

Pierre Aimar
Mis en ligne le Samedi 20 Avril 2013 à 14:03 | Lu 844 fois
Pierre Aimar

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