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Louise Michel La Louve, d'Alain Duprat, Théâtre du Vieux Balancier, Avignon, les 9, 10 et 11 novembre 2019

Mise en scène Emmanuel Desgrees du Lou avec Clémentine Stepanoff


Louise Michel La Louve, d'Alain Duprat, Théâtre du Vieux Balancier, Avignon, les 9, 10 et 11 novembre 2019
Pure, sauvage, indomptable, Louise Michel réveille notre soif de justice et de liberté.
Paris, 18 janvier 1886, Louise Michel sort de prison.
Les journaux crient au scandale : « la louve sanguinaire est libérée! »
L'indomptable communarde organise aussitôt un meeting où elle revient sur son passé et justifie ses actes, de Paris à la Nouvelle-Calédonie.
La sainte laïque, comme l'appelait Vallès, réaffirme son engagement pour la justice sociale et nous entraîne dans son combat. Elle se dévoile, femme d'action et de convictions, militante idéaliste
et poète.

« A force de gerbes coupées se lèvera le jour où tous auront du pain !
De l'espoir, il faut croire en la victoire ! »

« Les enfants doivent être réchauffés à la flamme du foyer et au rayon nourricier de l'intelligence. »
Louise Michel

Note d'intention

Dans cette œuvre j’ai voulu faire connaître une âme forte du XIXe siècle, une femme tout à la fois encensée et calomniée de son vivant : Louise Michel.
Aimée et haïe, honorée et vilipendée, elle ne laissa pas de surprendre ses contemporains.

Née en 1830, la « pétroleuse » de la Commune fut une militante politique et une écrivaine remarquée et admirée par Victor Hugo, Georges Clémenceau, Jules Vallès et Verlaine, entre autres.
La plupart des grandes figures de l’action politique contemporaine lui ont toujours rendu hommage tant pour son courage inébranlable que pour la force de ses convictions.

Maîtresse d’école, elle estimait que l’instruction des enfants, filles et garçons, pouvait ouvrir la société à un avenir flamboyant, que le savoir permettait à l’Homme d’être libre. Ainsi, même durant sa période de déportation en Nouvelle-Calédonie elle n’eut de cesse d’éduquer les enfants, tous les enfants, ceux des européens comme ceux des indigènes canaques.
Femme sensible et aimante, elle resta toujours proche de sa mère Marianne qu’elle protégea durant les périodes difficiles, fut fidèle en amitié et ne renia jamais celles et ceux auprès de qui elle s’était engagée politiquement jusque dans les combats meurtriers de 1871 à Paris.

Théophile Ferré, frère de son amie Marie, fut son amour exclusif.
L’exécution de ce militant communard après la semaine sanglante l’affecta profondément. Alors qu’il était enfermé à Satory elle lui écrivit le poème célèbre Les œillets rouges. C’est sans doute à cette époque qu’elle devint une anarchiste convaincue réclamant comme emblème le drapeau noir, l’étendard du deuil des morts de la Commune.
Revenue de déportation en 1880, elle poursuivit la lutte pour le progrès social. Sa fougue révolutionnaire lui valut d’être emprisonnée à plusieurs reprises. Seule la camarde put faire taire la vierge rouge, le 9 janvier 1905.
Alain Duprat

Informations pratiques


Pierre Aimar
Mis en ligne le Jeudi 31 Octobre 2019 à 01:50 | Lu 857 fois

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