L'ultime Mozart © Aurélien Kirchner
Une première partie sublimée par le Chœur
La première partie de la soirée a été sublimée par la présence du Chœur de l’Opéra de Toulon, qui a interprété plusieurs pièces sacrées de Mozart, apportant profondeur et solennité à cette ouverture du concert.
Le Concerto pour clarinette : un moment de confidences
Le Concerto pour clarinette en la majeur, parmi les dernières œuvres achevées par Mozart, a été interprété avec une élégance et une sensibilité remarquables par Pierre Génisson. Dans l’Adagio en particulier, son phrasé délicat et son timbre chaleureux ont suspendu le temps, créant un moment de confidence intime avec le public.
La Symphonie « Linz » : éclat et jubilation
La soirée s’est conclue avec la Symphonie « Linz », composée en seulement quelques jours, témoignage de la vitalité et du génie de Mozart. La direction de Christoph Koncz a su mettre en valeur la clarté orchestrale et la puissance jubilatoire de l’œuvre. L’Orchestre de l’Opéra de Toulon, d’une précision et d’une richesse sonore remarquables, a joué un rôle essentiel dans la réussite de cette soirée, offrant à chaque œuvre sa couleur et son énergie.
Des interprètes d’exception
Christoph Koncz, s’est imposé comme l’un des jeunes chefs les plus prometteurs de sa génération. Formé comme violoniste au sein du prestigieux Orchestre philharmonique de Vienne, il allie rigueur stylistique et énergie communicative. Sa direction précise et souple a permis à la musique de Mozart de respirer et aux musiciens toulonnais de révéler toute leur cohésion.
Pierre Génisson, clarinettiste de renommée internationale, a confirmé hier soir l’étendue de son art. Lauréat du Concours international de Tokyo et invité régulier des grands orchestres, il séduit par la chaleur de son timbre et l’intelligence de ses interprétations, apportant au concerto une dimension intime et poétique.
Une fin en apothéose
Le public est resté suspendu jusqu’au dernier accord, puis a explosé en applaudissements nourris, rappelant les artistes sous une ovation unanime. En bis, « Voi che sapete » des Noces de Figaro, pour clarinette solo et orchestre a offert un ultime éclat de virtuosité et d’émotion.
Distribution :
Direction musicale : Christoph Koncz
Clarinette : Pierre Génisson
Orchestre et Chœur : Opéra de Toulon
Programme : • Kyrie K.323 & K.341 • Sancta Maria K.273 • Misericordias Domini K.222 • Ave verum corpus K.618 • Concerto pour clarinette K.622 • Symphonie n°36 en ut majeur, « Linz » K.425
Leïla Metina-Bouchour
Photos : © Aurélien Kirchner
La première partie de la soirée a été sublimée par la présence du Chœur de l’Opéra de Toulon, qui a interprété plusieurs pièces sacrées de Mozart, apportant profondeur et solennité à cette ouverture du concert.
Le Concerto pour clarinette : un moment de confidences
Le Concerto pour clarinette en la majeur, parmi les dernières œuvres achevées par Mozart, a été interprété avec une élégance et une sensibilité remarquables par Pierre Génisson. Dans l’Adagio en particulier, son phrasé délicat et son timbre chaleureux ont suspendu le temps, créant un moment de confidence intime avec le public.
La Symphonie « Linz » : éclat et jubilation
La soirée s’est conclue avec la Symphonie « Linz », composée en seulement quelques jours, témoignage de la vitalité et du génie de Mozart. La direction de Christoph Koncz a su mettre en valeur la clarté orchestrale et la puissance jubilatoire de l’œuvre. L’Orchestre de l’Opéra de Toulon, d’une précision et d’une richesse sonore remarquables, a joué un rôle essentiel dans la réussite de cette soirée, offrant à chaque œuvre sa couleur et son énergie.
Des interprètes d’exception
Christoph Koncz, s’est imposé comme l’un des jeunes chefs les plus prometteurs de sa génération. Formé comme violoniste au sein du prestigieux Orchestre philharmonique de Vienne, il allie rigueur stylistique et énergie communicative. Sa direction précise et souple a permis à la musique de Mozart de respirer et aux musiciens toulonnais de révéler toute leur cohésion.
Pierre Génisson, clarinettiste de renommée internationale, a confirmé hier soir l’étendue de son art. Lauréat du Concours international de Tokyo et invité régulier des grands orchestres, il séduit par la chaleur de son timbre et l’intelligence de ses interprétations, apportant au concerto une dimension intime et poétique.
Une fin en apothéose
Le public est resté suspendu jusqu’au dernier accord, puis a explosé en applaudissements nourris, rappelant les artistes sous une ovation unanime. En bis, « Voi che sapete » des Noces de Figaro, pour clarinette solo et orchestre a offert un ultime éclat de virtuosité et d’émotion.
Distribution :
Direction musicale : Christoph Koncz
Clarinette : Pierre Génisson
Orchestre et Chœur : Opéra de Toulon
Programme : • Kyrie K.323 & K.341 • Sancta Maria K.273 • Misericordias Domini K.222 • Ave verum corpus K.618 • Concerto pour clarinette K.622 • Symphonie n°36 en ut majeur, « Linz » K.425
Leïla Metina-Bouchour
Photos : © Aurélien Kirchner