Sans titre, Claude Viallat, 2025, peinture acrylique sur drap, 300 x 219 cm © Atelier Claude Viallat
« Figure majeure de la scène artistique française depuis plus d’un demi-siècle, Claude Viallat vit et travaille à Nîmes. Dès 1966, l’artiste met au point un système pictural – auquel il est resté attaché – qui lui permet d’un coup d’évacuer le problème de la représentation : utilisation d’une forme aussi neutre que possible évoquant une palette ou un osselet qui entre en contact avec des supports variés, annexés comme tels dans le travail : draps de lits, toiles de tentes, rideaux, parasols, culs de fauteuils, etc... La forme, toujours la même, semble se jouer de toutes les difficultés. « Le problème qui me passionne, avoue l’artiste, c’est la manière dont la couleur est prise, pénètre, réagit suivant la nature du support ».
Plus le système paraît bloqué, plus l’artiste s’ingénie à contourner l’obstacle, à trouver une issue à l’impasse dans laquelle il se trouve.L’essentiel pour lui,au cours du travail,est de prendre la bonne décision et de s’ouvrir à tous les possibles. Dans bon nombre d’œuvres présentées dans l’exposition, Claude Viallat malmène la forme n’hésitant pas à la rogner, la déchiqueter ou la tourner dans tous les sens. Il joue volontiers sur la notion de vide et de plein à travers des raboutages inattendus ou incongrus. Comme il le dit lui-même « Ma peinture prolifère, elle éclate, elle part dans tous les sens. Elle joue en tressé et en ébouriffé (...) Il y a des moments où le travail se tend, à une rigueur, et il y a des moments où il se lâche puis redevient rigoureux, et ainsi de suite (...) j’essaie de jouer avec le goût, de jouer avec le mauvais goût aussi. J’essaie de jouer avec tout ce qui fait les problèmes de peinture». La sensualité est primordiale dans ce travail qui s’inscrit dans la continuité des grands maîtres de la couleur depuis Delacroix en passant par les fauves (Derain, Matisse, Chabaud) jusqu’à Simon Hantaï. Cette exposition qui s’inscrit dans la continuité de celle présentée ici même en 2005, se veut aussi un hommage à Jean Fournier (1922-2006), qui fut le marchand de Viallat de 1967 à 1997.
Sous le titre d’« Avatars », il fut l’instigateur de plusieurs expositions collectives réunissant les figures «historiques» de la galerie (James Bishop, Sam Francis, Joan Mitchell, Shirley Jaffe, Claude Viallat lui-même) mais aussi la génération plus jeune. »
Michel Hilaire, conservateur général honoraire du Patrimoine
Plus le système paraît bloqué, plus l’artiste s’ingénie à contourner l’obstacle, à trouver une issue à l’impasse dans laquelle il se trouve.L’essentiel pour lui,au cours du travail,est de prendre la bonne décision et de s’ouvrir à tous les possibles. Dans bon nombre d’œuvres présentées dans l’exposition, Claude Viallat malmène la forme n’hésitant pas à la rogner, la déchiqueter ou la tourner dans tous les sens. Il joue volontiers sur la notion de vide et de plein à travers des raboutages inattendus ou incongrus. Comme il le dit lui-même « Ma peinture prolifère, elle éclate, elle part dans tous les sens. Elle joue en tressé et en ébouriffé (...) Il y a des moments où le travail se tend, à une rigueur, et il y a des moments où il se lâche puis redevient rigoureux, et ainsi de suite (...) j’essaie de jouer avec le goût, de jouer avec le mauvais goût aussi. J’essaie de jouer avec tout ce qui fait les problèmes de peinture». La sensualité est primordiale dans ce travail qui s’inscrit dans la continuité des grands maîtres de la couleur depuis Delacroix en passant par les fauves (Derain, Matisse, Chabaud) jusqu’à Simon Hantaï. Cette exposition qui s’inscrit dans la continuité de celle présentée ici même en 2005, se veut aussi un hommage à Jean Fournier (1922-2006), qui fut le marchand de Viallat de 1967 à 1997.
Sous le titre d’« Avatars », il fut l’instigateur de plusieurs expositions collectives réunissant les figures «historiques» de la galerie (James Bishop, Sam Francis, Joan Mitchell, Shirley Jaffe, Claude Viallat lui-même) mais aussi la génération plus jeune. »
Michel Hilaire, conservateur général honoraire du Patrimoine
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Claude Viallat
Avatar 2005 > 2025
Clin d'œil à Jean Fournier
20 décembre 2025 - 25 avril 2026
Hôtel des Arts TPM
236 boulevard Maréchal Leclerc
83000 Toulon
Horaires d’ouverture :
Du mardi au samedi de 11h à 18h
Jours de fermeture :
Les lundis, dimanches et jours fériés
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