La carrière d’Ibels, pluridisciplinaire, déconcerte par sa richesse et sa variété.
Membre fondateur du groupe des Nabis, il a manié la plume et le pinceau comme Paul Sérusier et Maurice Denis, ses condisciples de l’académie Julian. Il s’est fait connaître pour ses talents de dessinateur, de lithographe et d’affichiste, à l’instar de son ami Henri de Toulouse-Lautrec. Toute sa vie, il s’illustre par voie de presse, d’où son surnom de « nabi journaliste ». Adepte d’arts appliqués, friand d’union entre les arts, il est devenu un collaborateur du metteur en scène et directeur de théâtre André Antoine, et s’est également distingué comme professeur d’histoire de l’art et d’histoire du costume, devenant même chef d’un atelier de costumes au sein du grand magasin parisien Au Printemps. Mais c’est surtout son indéfectible engagement dans le combat social qu’a retenu la postérité, particulièrement son action dans la lutte dreyfusarde, puis sa vie politique de radical-socialiste, proche d’Aristide Briand, proclamant :
« Mon arme : le crayon ».
À travers la figure d’Ibels, c’est le portrait d’une époque qui se dessine, celle des cafés-concerts, des grands magasins, des expositions universelles, et des vastes débats politiques au temps de la Troisième République. Cet engagement citoyen fera l’objet d’un projet dédié aux collégiens yvelinois, en lien avec la maison Zola-musée Dreyfus, l’association Cartooning for Peace et des dessinateurs de presse professionnels.
Le musée départemental Maurice Denis perpétue sa vocation originale de sortir de l’ombre les artistes nabis oubliés dans l’historiographie: après les expositions Ker-Xavier Roussel (1994), Paul-Élie Ranson (1997-1998 et 2009-2010), Jozsef Rippl-Ronaï (1998-1999) et Georges Lacombe (2012-2013), il était temps de mettre en lumière un des artistes quelque peu marginalisés au sein du groupe, notamment en raison de ses engagements politiques.
Ce travail de recherche primordial vaut à l’exposition d’être l’une des 28 reconnues « d’intérêt national » par le ministère de la Culture en 2025.
L’exposition est coproduite en partenariat étroit avec le musée Toulouse-Lautrec d’Albi qui l’accueillera à son tour au printemps 2026.
Membre fondateur du groupe des Nabis, il a manié la plume et le pinceau comme Paul Sérusier et Maurice Denis, ses condisciples de l’académie Julian. Il s’est fait connaître pour ses talents de dessinateur, de lithographe et d’affichiste, à l’instar de son ami Henri de Toulouse-Lautrec. Toute sa vie, il s’illustre par voie de presse, d’où son surnom de « nabi journaliste ». Adepte d’arts appliqués, friand d’union entre les arts, il est devenu un collaborateur du metteur en scène et directeur de théâtre André Antoine, et s’est également distingué comme professeur d’histoire de l’art et d’histoire du costume, devenant même chef d’un atelier de costumes au sein du grand magasin parisien Au Printemps. Mais c’est surtout son indéfectible engagement dans le combat social qu’a retenu la postérité, particulièrement son action dans la lutte dreyfusarde, puis sa vie politique de radical-socialiste, proche d’Aristide Briand, proclamant :
« Mon arme : le crayon ».
À travers la figure d’Ibels, c’est le portrait d’une époque qui se dessine, celle des cafés-concerts, des grands magasins, des expositions universelles, et des vastes débats politiques au temps de la Troisième République. Cet engagement citoyen fera l’objet d’un projet dédié aux collégiens yvelinois, en lien avec la maison Zola-musée Dreyfus, l’association Cartooning for Peace et des dessinateurs de presse professionnels.
Le musée départemental Maurice Denis perpétue sa vocation originale de sortir de l’ombre les artistes nabis oubliés dans l’historiographie: après les expositions Ker-Xavier Roussel (1994), Paul-Élie Ranson (1997-1998 et 2009-2010), Jozsef Rippl-Ronaï (1998-1999) et Georges Lacombe (2012-2013), il était temps de mettre en lumière un des artistes quelque peu marginalisés au sein du groupe, notamment en raison de ses engagements politiques.
Ce travail de recherche primordial vaut à l’exposition d’être l’une des 28 reconnues « d’intérêt national » par le ministère de la Culture en 2025.
L’exposition est coproduite en partenariat étroit avec le musée Toulouse-Lautrec d’Albi qui l’accueillera à son tour au printemps 2026.
Scène de cirque, projet d’éventail, vers 1890, 24 x 43 cm, Saint-Germain-en-Laye, musée départemental Maurice Denis © RMN-Grand Palais Benoit-Touchard
Info+
Musée Maurice Denis,
2 bis rue Maurice Denis
78 100 Saint-Germain-En-Laye
Ouverture du Musée :
• du mardi au dimanche de 10h30 à 12h30
(évacuation des salles à partir de 12h) et de 14h à
17h30 (évacuation des salles à partir de 17h)
Fermetures annuelles :
• les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai
2 bis rue Maurice Denis
78 100 Saint-Germain-En-Laye
Ouverture du Musée :
• du mardi au dimanche de 10h30 à 12h30
(évacuation des salles à partir de 12h) et de 14h à
17h30 (évacuation des salles à partir de 17h)
Fermetures annuelles :
• les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai