La pratique d’Ailbhe Ní Bhriain interroge la manière dont les histoires sont construites, médiatisées et transmises à travers les images, les objets et les institutions. Travaillant à travers le film, le photomontage, l’imagerie de synthèse, la tapisserie et l’installation, elle crée des environnements visuels complexes nourris de documents d’archives, de photographies historiques, de dispositifs muséographiques et de sites architecturaux ou environnementaux en ruine.
Le travail de Ní Bhriain se caractérise par un usage associatif du récit et un langage visuel minutieusement élaboré, proche du surréalisme. Elle évite les positions trop tranchées et manichéennes, révélant plutôt les strates d’ambiguïté et de contradictions inhérentes aux enjeux sensibles qu’elle explore.
Dans cet ensemble d’œuvres, Ní Bhriain utilise des images trouvées souvent anonymes, fragmentaires ou chargées d’histoire. Des tapisseries Jacquard, tissées à partir de de soie, de laine, de coton et de Lurex, mettent en scène des portraits d’archives issus de sources et de cultures diverses. Dans chaque cas, les portraits initialement reconnaissables sont altérés et fragmentés, surimposés à des paysages excavés, des formations géologiques et des ruines contemporaines. Ces images hybrides paraissent à la fois anciennes et futuristes, plaçant la figure humaine au cœur de récits en collision entre effondrement historique et écologique.
Le travail de Ní Bhriain se caractérise par un usage associatif du récit et un langage visuel minutieusement élaboré, proche du surréalisme. Elle évite les positions trop tranchées et manichéennes, révélant plutôt les strates d’ambiguïté et de contradictions inhérentes aux enjeux sensibles qu’elle explore.
Dans cet ensemble d’œuvres, Ní Bhriain utilise des images trouvées souvent anonymes, fragmentaires ou chargées d’histoire. Des tapisseries Jacquard, tissées à partir de de soie, de laine, de coton et de Lurex, mettent en scène des portraits d’archives issus de sources et de cultures diverses. Dans chaque cas, les portraits initialement reconnaissables sont altérés et fragmentés, surimposés à des paysages excavés, des formations géologiques et des ruines contemporaines. Ces images hybrides paraissent à la fois anciennes et futuristes, plaçant la figure humaine au cœur de récits en collision entre effondrement historique et écologique.
Ailbhe Ní Bhriain Interval II, 2025 Jacquard tapestry, wool, cotton, silk, Lurex 280 x 376 cm Courtesy of the Artist and Kerlin Gallery. © Kerlin Gallery
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Ailbhe Ní Bhriain
30 janvier - 21 mars 2026
Andréhn-Schiptjenko
56 rue Chapon
75003 Paris
Horaires d’ouverture
mardi-vendredi : 11h-18h
samedi : 13h-19h
30 janvier - 21 mars 2026
Andréhn-Schiptjenko
56 rue Chapon
75003 Paris
Horaires d’ouverture
mardi-vendredi : 11h-18h
samedi : 13h-19h