Une exposition qui tente de parler de toutes les vies de Daniel Spoerri. Rien de scientifique, mais plutôt instinctif, ou peut-être un simple alibi pour inviter des artistes.
D’abord le titre, une citation de Daniel Spoerri, l’amitié comme une base, un socle.
C’est de cette manière que nous avons rencontré Daniel, grâce à Alexandre Devaux qui avait présenté une exposition avec ses œuvres, celles de Morellet et Topor. Cette exposition a été inaugurée en 2016, dans un lieu que Daniel Spoerri avait ouvert en 2009 à Hadersdorf, à côté de Vienne en Autriche.
C’est parce que son ami Roland Topor nous a amenés à Daniel Spoerri, que l’un de ses dessins intitulé “Channel N°5” figure dans cette exposition. Un homme, dont le visage est entouré d’une cordelette, façon paupiette de veau, l’oblige à avoir le nez dans un excrément.
Chez Spoerri, la nourriture, la digestion, les intestins, les abats, les déjections sont des éléments que l’on retrouve dans ses livres de recettes dans lesquels il invite ses amis à collaborer, mais aussi dans son film « Résurrection » (1969, tourné par Tony Morgan).
Les actes fondamentaux de manger et boire ont constitué dès le début les bases des tableaux-pièges, qui étaient très souvent des tables où l’on avait mangé. Si les résultats étaient un art, pourquoi l’acte même de manger ne devait-il pas être une action artistique ?
Le fait de manger est une forme d’investigation du monde et de soi-même, la forme de communication la plus sociale et l’une des plus intimes, la fête la plus primitive, avec la danse. (1)
Ces différents repas avaient lieu lors de ses expositions ou dans son restaurant à Düsseldorf, ouvert de 1968 à 1982.
Il y a 4 ans, Cécile Paris a créé le Pan Café sur l’île St Denis. Des artistes y côtoient des voisins et des étudiants. Chacun.e vient boire un café, écouter et partager. Cécile est une artiste, une patronne de café et une enseignante. Daniel Spoerri a également enseigné pendant 12 ans.
L’histoire commence en 1977, lorsqu’il reçoit un coup de fil de Karl Marx. Il s’agit du directeur de l’école des Beaux-Arts de Cologne qui lui offre le poste de professeur « Multi-média ».
Ici Cécile exposera une partie de sa collection de verres, et organisera bientôt un repas comme une performance qui s'intitule tournez le plateau au Pan café.
(1) extrait du texte de Jean-Paul Ameline publié dans le catalogue Daniel Spoerri, 1990
D’abord le titre, une citation de Daniel Spoerri, l’amitié comme une base, un socle.
C’est de cette manière que nous avons rencontré Daniel, grâce à Alexandre Devaux qui avait présenté une exposition avec ses œuvres, celles de Morellet et Topor. Cette exposition a été inaugurée en 2016, dans un lieu que Daniel Spoerri avait ouvert en 2009 à Hadersdorf, à côté de Vienne en Autriche.
C’est parce que son ami Roland Topor nous a amenés à Daniel Spoerri, que l’un de ses dessins intitulé “Channel N°5” figure dans cette exposition. Un homme, dont le visage est entouré d’une cordelette, façon paupiette de veau, l’oblige à avoir le nez dans un excrément.
Chez Spoerri, la nourriture, la digestion, les intestins, les abats, les déjections sont des éléments que l’on retrouve dans ses livres de recettes dans lesquels il invite ses amis à collaborer, mais aussi dans son film « Résurrection » (1969, tourné par Tony Morgan).
Les actes fondamentaux de manger et boire ont constitué dès le début les bases des tableaux-pièges, qui étaient très souvent des tables où l’on avait mangé. Si les résultats étaient un art, pourquoi l’acte même de manger ne devait-il pas être une action artistique ?
Le fait de manger est une forme d’investigation du monde et de soi-même, la forme de communication la plus sociale et l’une des plus intimes, la fête la plus primitive, avec la danse. (1)
Ces différents repas avaient lieu lors de ses expositions ou dans son restaurant à Düsseldorf, ouvert de 1968 à 1982.
Il y a 4 ans, Cécile Paris a créé le Pan Café sur l’île St Denis. Des artistes y côtoient des voisins et des étudiants. Chacun.e vient boire un café, écouter et partager. Cécile est une artiste, une patronne de café et une enseignante. Daniel Spoerri a également enseigné pendant 12 ans.
L’histoire commence en 1977, lorsqu’il reçoit un coup de fil de Karl Marx. Il s’agit du directeur de l’école des Beaux-Arts de Cologne qui lui offre le poste de professeur « Multi-média ».
Ici Cécile exposera une partie de sa collection de verres, et organisera bientôt un repas comme une performance qui s'intitule tournez le plateau au Pan café.
(1) extrait du texte de Jean-Paul Ameline publié dans le catalogue Daniel Spoerri, 1990
Roland Topor Chanel n°5, 1976 encre noire et crayon de couleur sur vélin 47 x 27,5 cm
Info+
Galerie Anne Barrault
51 rue des Archives
75003 - Paris
www.galerieannebarrault.com
info@galerieannebarrault.com
Tél 33(0)9 51 70 02 43
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