Ouverture du Palais des Beaux-Arts, paris, avec l’exposition « L’Ange de l’Histoire » le 24 avril 2013

Le 24 avril 2013, les galeries d’exposition de l’école des Beaux-Arts de Paris (ENSBA) reprennent leur nom historique de « Palais des Beaux-Arts ». Le bâtiment de 1 000 m2 a été entièrement repensé pour accueillir une nouvelle formule de programmation, fondée sur la transmission par la confrontation aux œuvres de toutes les époques, qui reflète l’identité de l’école.


C’est la jeune agence Neufville-Gayet Architectes, en collaboration avec le scénographe Alexis Bertrand, qui a été chargé du réaménagement des espaces du Palais des Beaux-Arts. Leur intervention s’intègre au bâtiment historique, qui devient plus lumineux et plus fonctionnel. Elle révèle le caractère remarquable de ce bâtiment du XIXe siècle, autrefois dédié aux étudiants et à des expositions prestigieuses.

La nouvelle programmation du Palais des Beaux-Arts proposera trois expositions par an, sur deux niveaux, auxquels s’ajoute désormais le nouvel espace du « Belvédère », aménagé en mezzanine dans le vestibule d’entrée.
Cette nouvelle programmation reflète le spectre historique couvert par l’école – de ses collections d’art ancien à ses jeunes diplômés, en passant par les courants émergents de l’art d’aujourd’hui et la « redécouverte » d’artistes de la fin du XXème siècle.

Chaque exposition se divisera en quatre parties ou paragraphes (§), inspirée par le rubriquage d’un magazine : La collection des Beaux-arts/ L’exposition collective d’art contemporain/ Un artiste du XXe siècle à redécouvrir/ Les jeunes artistes issus des Beaux-arts de Paris.
La collection exceptionnelle de l’ENSBA, composée de 450 000 oeuvres, disposera ainsi d’un lieu d’exposition permanent.

Hubert Robert, Le Port de Ripetta © Wikipedia

« L’Ange de l’Histoire » 25 avril – 7 juillet 2013

La première exposition de ce programme, intitulée « L’Ange de l’Histoire », explore de manière trans-historique le thème des ruines et du débris dans l’art : les décombres comme un matériau ou une métaphore.

La Collection des Beaux-arts :
La rhétorique de la ruine, du XVIe au XIXe siècle.
« Les désastres de la guerre » : Paris au lendemain de la commune, photographies de Jules Andrieu / La France de 1915 vue par le service photographique de l’Armée.
Les ruines d’un cabinet d’amateur (estampes).

Redécouvrir Glauco Rodrigues :
Première exposition en France d’un artiste « pop » brésilien (1929-2004), dont l’ambition était de « refondre » l’histoire de son pays. « La composition des tableaux est fragmentée, les différentes strates se côtoient sans se toucher, l’artiste opère par collage. Son travail est extrêmement critique, d’une critique sociale plutôt que politique puisque le social est l’avatar du politique[...]» Simon Njami

L’Exposition collective d’art contemporain : elle rassemble les œuvres d’une génération d’arpenteurs des décombres de l’histoire, que l’on pourrait qualifier de « primitifs de l’ère numérique », en raison des rapports qu’ils/elles entretiennent avec les archives du web, ou de leur intérêt pour les fragments du passé et les rebuts culturels.
Avec : Marwa Arsanios, Jules de Balincourt, Walead Beshty, Isabelle Cornaro, Simon Fujiwara, Haris Epaminonda, Rebecca H. Quaytman, Josephine Meckseper, David Noonan, Lili Reynaud-Dewar, Clément Rodzielski, Slavs and Tatars, Meredyth Sparks

Le Belvédère est un espace dédié aux étudiants et aux jeunes artistes issus des Beaux-arts.

Florian Fouché l’inaugure, du 25 avril au 20 mai. Né en 1983, il est diplômé en 2010 (Ateliers Deacon, Pataut, Faigenbaum) et du programme de recherche La Seine en 2012.
Viendront ensuite Chloé Quenum, diplômée en 2011, du 23 mai au 19 juin, puis une exposition de groupe réalisée par Éva Barto et Jean-Baptiste Lenglet, directeurs artistiques de la Revue Oscillations, du 21 juin au 7 juillet.
Éva Barto est étudiante en 5e année. Jean-Baptiste Lenglet a été Diplômé/Félicité en 2012.

Pratique

Palais des Beaux-Arts
13, quai Malaquais
75006 Paris
Ouverture du mardi au dimanche de 13h à 19h
Fermeture exceptionnelle le 1er mai
Prix du billet : 7.5€ - gratuit pour les moins de 18 ans
Métro Ligne 4 : Saint-Germain-des-Près.


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Pierre Aimar
Mis en ligne le Mardi 12 Mars 2013 à 19:09 | Lu 693 fois
Pierre Aimar
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