Maître du Duende
Le maître du Duende déploie, à travers son œuvre, un tissu d’éloquence qui guide l’auditoire dans une immersion lyrique lors des différents tableaux, qu’il s’agisse de ‘De Casablanca à Granada’, de Los Migueletes, de So, de Luz de la Manana ou de Minera et Africando. Sa guitare s’enflamme, s’alanguit, tisse des rythmes enivrants et une grâce mélancolique.
Le Passeur d'Âme : L'Héritage Forgé dans l'Oralité
L'homme derrière l'artiste, Juan Carmona, est d’abord et avant tout un passeur. Sa biographie n'est pas une simple chronologie, mais l'histoire d’un apprentissage émotionnel patiemment forgé. Né dans une lignée où la musique tient lieu de langue maternelle, il est le dépositaire fervent d'un héritage gitan séculaire. Son génie ne réside pas dans la création ex nihilo, mais dans sa capacité à fusionner les traditions les plus sacrées en une ode vibrante à l'émotion humaine.
Carmona, citoyen du monde
Carmona, citoyen du monde mais profondément ancré dans ses racines, fait de la guitare non un simple instrument, mais le puissant trait d'union avec l'héritage andalou. Cette sincérité, cette pureté du geste qui rend l'œuvre accessible, est le secret de sa reconnaissance : un art qui se donne, un acte de générosité offrant au public non seulement l'harmonie, mais une part essentielle de l'âme andalouse elle-même.
Des solistes talentueux
L'excellence de cette performance est magnifiée par l'intervention de solistes dont la présence confère à ce concert sa dimension spirituelle et tellurique.
La basse de Sergio Di Finizio assure la densité harmonique cruciale, tandis que les percussions chirurgicales d’Isidro Suarez maintiennent l'assise rythmique avec une puissance et une finesse également essentielles.
Le Lyrisme Aérien de la Flûte et de la Voix
À l’impétuosité de la guitare, à la gravité de l'orchestre répond la légèreté expressive de la flûte de Domingo Patricio, dont l'apport mélodique et improvisé apporte une contrepartie essentielle. Ce dialogue est soutenu par le lyrisme subtil des chants, ceux de Noemi Humanes et de El Piculabe, insufflant la mélancolie et l'intensité requises par la tradition. Ces voix et cet instrument à vent sont les respirations du Duende.
Quand la Sinfonia Flamenca Défie les Limites
La Sinfonia Flamenca est l'œuvre majeure de cette ambition, présentée en deuxième partie de programme et magnifiquement dirigée par Miguel Perez Inesta. Elle témoigne d'une modernité audacieuse qui repousse les limites de l'expression musicale conventionnelle. L'architecture de cette œuvre repose sur une audace structurelle, défiant la rigidité de la partition classique par la souplesse du compás flamenco.
L'alchimie s'opère dans la manière dont Carmona utilise le mode andalou pour colorer l'orchestre, transformant les cordes de l'Orchestre Philharmonique de Marseille en un écho gigantesque du ‘toque’ du maître. La Sinfonia Flamenca est un jalon qui assure à Juan Carmona la reconnaissance de son statut d'ambassadeur d'un art qui, loin d'être figé, est un vecteur infini de modernité.
Le Lyrisme Aérien de la Flûte et de la Voix
À la gravité de l'orchestre répond la légèreté expressive de la flûte de Domingo Patricio, dont l'apport mélodique et improvisé apporte une contrepartie essentielle. Ce dialogue est soutenu par le lyrisme subtil des chants, celles de Noemi Humanes et de El Piculabe , insufflant la mélancolie et l'intensité requises par la tradition. Ces voix et cet instrument à vent sont les respirations du Duende.
Une Incarnation Chorégraphique
Les danseurs sont les agents de l'apogée émotionnelle. L'harmonie chorégraphique est portée par l'éblouissant duo de Carmen Young et Pol Vaquero. Leurs mouvements, véritables vibrations homologues aux cordes et aux voix, ont incarné la force tellurique et la passion brute. Leurs claques et zapateados font partie intégrale de la structure sonore, créant une synthèse sonore et visuelle époustouflante.
Médaille de la Ville de Marseille
Cet événement unique a été couronné par une distinction honorifique solennelle. L’attachement indéfectible de la cité phocéenne est réaffirmé par la remise de la Médaille de la Ville de Marseille, par l'Adjoint au Maire, Jean-Marc Coppola ; un hommage qui souligne la contribution majeure de Juan Carmona à la culture.
L’Opéra de Marseille, temple de l’excellence
L'Opéra de Marseille, en accueillant cette œuvre qui repousse les limites, a affirmé son statut non seulement de temple de l'excellence lyrique, mais aussi de foyer d'innovation culturelle, capable de marier les héritages les plus anciens aux expressions les plus contemporaines.
Danielle Dufour-Verna
Le maître du Duende déploie, à travers son œuvre, un tissu d’éloquence qui guide l’auditoire dans une immersion lyrique lors des différents tableaux, qu’il s’agisse de ‘De Casablanca à Granada’, de Los Migueletes, de So, de Luz de la Manana ou de Minera et Africando. Sa guitare s’enflamme, s’alanguit, tisse des rythmes enivrants et une grâce mélancolique.
Le Passeur d'Âme : L'Héritage Forgé dans l'Oralité
L'homme derrière l'artiste, Juan Carmona, est d’abord et avant tout un passeur. Sa biographie n'est pas une simple chronologie, mais l'histoire d’un apprentissage émotionnel patiemment forgé. Né dans une lignée où la musique tient lieu de langue maternelle, il est le dépositaire fervent d'un héritage gitan séculaire. Son génie ne réside pas dans la création ex nihilo, mais dans sa capacité à fusionner les traditions les plus sacrées en une ode vibrante à l'émotion humaine.
Carmona, citoyen du monde
Carmona, citoyen du monde mais profondément ancré dans ses racines, fait de la guitare non un simple instrument, mais le puissant trait d'union avec l'héritage andalou. Cette sincérité, cette pureté du geste qui rend l'œuvre accessible, est le secret de sa reconnaissance : un art qui se donne, un acte de générosité offrant au public non seulement l'harmonie, mais une part essentielle de l'âme andalouse elle-même.
Des solistes talentueux
L'excellence de cette performance est magnifiée par l'intervention de solistes dont la présence confère à ce concert sa dimension spirituelle et tellurique.
La basse de Sergio Di Finizio assure la densité harmonique cruciale, tandis que les percussions chirurgicales d’Isidro Suarez maintiennent l'assise rythmique avec une puissance et une finesse également essentielles.
Le Lyrisme Aérien de la Flûte et de la Voix
À l’impétuosité de la guitare, à la gravité de l'orchestre répond la légèreté expressive de la flûte de Domingo Patricio, dont l'apport mélodique et improvisé apporte une contrepartie essentielle. Ce dialogue est soutenu par le lyrisme subtil des chants, ceux de Noemi Humanes et de El Piculabe, insufflant la mélancolie et l'intensité requises par la tradition. Ces voix et cet instrument à vent sont les respirations du Duende.
Quand la Sinfonia Flamenca Défie les Limites
La Sinfonia Flamenca est l'œuvre majeure de cette ambition, présentée en deuxième partie de programme et magnifiquement dirigée par Miguel Perez Inesta. Elle témoigne d'une modernité audacieuse qui repousse les limites de l'expression musicale conventionnelle. L'architecture de cette œuvre repose sur une audace structurelle, défiant la rigidité de la partition classique par la souplesse du compás flamenco.
L'alchimie s'opère dans la manière dont Carmona utilise le mode andalou pour colorer l'orchestre, transformant les cordes de l'Orchestre Philharmonique de Marseille en un écho gigantesque du ‘toque’ du maître. La Sinfonia Flamenca est un jalon qui assure à Juan Carmona la reconnaissance de son statut d'ambassadeur d'un art qui, loin d'être figé, est un vecteur infini de modernité.
Le Lyrisme Aérien de la Flûte et de la Voix
À la gravité de l'orchestre répond la légèreté expressive de la flûte de Domingo Patricio, dont l'apport mélodique et improvisé apporte une contrepartie essentielle. Ce dialogue est soutenu par le lyrisme subtil des chants, celles de Noemi Humanes et de El Piculabe , insufflant la mélancolie et l'intensité requises par la tradition. Ces voix et cet instrument à vent sont les respirations du Duende.
Une Incarnation Chorégraphique
Les danseurs sont les agents de l'apogée émotionnelle. L'harmonie chorégraphique est portée par l'éblouissant duo de Carmen Young et Pol Vaquero. Leurs mouvements, véritables vibrations homologues aux cordes et aux voix, ont incarné la force tellurique et la passion brute. Leurs claques et zapateados font partie intégrale de la structure sonore, créant une synthèse sonore et visuelle époustouflante.
Médaille de la Ville de Marseille
Cet événement unique a été couronné par une distinction honorifique solennelle. L’attachement indéfectible de la cité phocéenne est réaffirmé par la remise de la Médaille de la Ville de Marseille, par l'Adjoint au Maire, Jean-Marc Coppola ; un hommage qui souligne la contribution majeure de Juan Carmona à la culture.
L’Opéra de Marseille, temple de l’excellence
L'Opéra de Marseille, en accueillant cette œuvre qui repousse les limites, a affirmé son statut non seulement de temple de l'excellence lyrique, mais aussi de foyer d'innovation culturelle, capable de marier les héritages les plus anciens aux expressions les plus contemporaines.
Danielle Dufour-Verna