À la fois poète, dramaturge, romancier, cinéaste, dessinateur, il a exploré toutes les formes d’expression artistique. Son œuvre est caractérisée par une grande diversité de thèmes : l’amour, la mort, le mythe, la beauté, le sacré. Il a souvent puisé son inspiration dans la mythologie grecque, les contes de fées et les légendes populaires. Sans jamais faire vraiment partie des mouvements d’avant-garde, il a côtoyé les plus grands artistes de son temps, tels que Pablo Picasso, Erik Satie et Serge Diaghilev.
Ses œuvres ont marqué le surréalisme, le dadaïsme et le néoclassicisme.
Par cette esthétique unique, mêlant poésie et onirisme, il a laissé son empreinte dans le théâtre et le cinéma. Il y met en scène des personnages complexes et torturés, souvent en proie à des passions destructrices.
Cocteau a révolutionné le cinéma en le transformant en un art poétique où chaque image est chargée de symboles. En septembre 1959, Jean Cocteau a commencé le tournage du Testament d’Orphée aux Baux-de-Provence, dans les Carrières des Bringasses et Grands-Fonds (actuellement Carrières des Lumières).
Il a laissé, pour toujours, l’empreinte de son univers dans ces décors naturels grandioses et mystérieux que sont le village et le Val d’Enfer.
C’est pourquoi la Municipalité des Baux et le Musée Yves Brayer sont heureux de lui rendre hommage cette année avec cette exposition.
Ses œuvres ont marqué le surréalisme, le dadaïsme et le néoclassicisme.
Par cette esthétique unique, mêlant poésie et onirisme, il a laissé son empreinte dans le théâtre et le cinéma. Il y met en scène des personnages complexes et torturés, souvent en proie à des passions destructrices.
Cocteau a révolutionné le cinéma en le transformant en un art poétique où chaque image est chargée de symboles. En septembre 1959, Jean Cocteau a commencé le tournage du Testament d’Orphée aux Baux-de-Provence, dans les Carrières des Bringasses et Grands-Fonds (actuellement Carrières des Lumières).
Il a laissé, pour toujours, l’empreinte de son univers dans ces décors naturels grandioses et mystérieux que sont le village et le Val d’Enfer.
C’est pourquoi la Municipalité des Baux et le Musée Yves Brayer sont heureux de lui rendre hommage cette année avec cette exposition.
Plus d’une centaine d’œuvres, de photos et d’affiches de pièces de théâtre, de films ou de mises en scène sont réunies autour de 3 thèmes et permettent au visiteur de se plonger dans les mondes attachants et complexes de ce « Prince des Poètes ».
Tout d'abord, les Orages qui symbolisent les tumultes intérieurs, les passions déchaînées et les bouleversements de l'âme : Les Enfants terribles qui, décliné tour à tour sous forme de roman en 1929, de pièce de théâtre et de film en 1950 par Jean-Pierre Melville , explore les thèmes de l’amour, de la mort, de l’adolescence et de la solitude avec une acuité saisissante.
La Voix humaine est une pièce en un acte de 1930, à un seul personnage, qui explore avec une grande intensité les thèmes de l’amour, de la rupture et de la solitude. On suit une femme récemment quittée par son amant qui se confie et essaye de le reconquérir au téléphone, exprimant ses émotions avec une intensité bouleversante.
Le Bel indifférent est créé en 1940 pour Edith Piaf et Paul Meurisse (rôle muet). C’est un monologue intense où une femme assène à son amant quantité
de reproches auxquels il reste indifférent.
Ce véritable cri du cœur est un témoignage de la douleur d’un amour non partagé.
Ensuite, les Enchantements, thème récurrent chez Cocteau, sont une invitation au rêve, une exploration de l’inconscient et une quête de la beauté :
L’Eternel retour, est un film écrit pour Jean Marais, réalisé par Jean Delannoy, tourné en 1939 qui ne sortira qu’en 1942. C’est une libre adaptation de Tristan et Iseult où un amour passionné et impossible est condamné par les conventions sociales et par le destin.
La Belle et la Bête, réalisé par Cocteau en 1946, offre une vision onirique et poétique. Les décors et les costumes de Christian Bérard créent une atmosphère irréelle et envoûtante.
L’ensemble des objets et des photos présentés, dont le célèbre masque de la Bête, nous plonge dans l’envers du décor de ce chef-d’œuvre.
L'Aigle à deux têtes, est une pièce de théâtre de Jean Cocteau montée en 1946 et adaptée au cinéma en 1948 avec Jean Marais et Edwige Feuillère. Il représente l'impossible conciliation de deux forces opposées, condamnées à s'anéantir mutuellement.
Enfin, la Traversée du miroir, une notion centrale qui traverse l'ensemble de son œuvre :
Le Sang d'un poète est un film surréaliste de 1930, financé par Charles et Marie-Laure de Noailles (qui financèrent aussi Le Chien Andalou de Salvador Dali et L'Age d'Or de Louis Buñuel).
Ce film expérimental, à mi-chemin entre le rêve et la réalité, explore les profondeurs de l'inconscient de l'artiste.
Orphée, présenté à Cannes en 1950, est une réflexion profonde sur la nature de l'art et de la poésie. La vie et la mort, le réel et l'imaginaire ne sont pas forcément contradictoires. Les effets spéciaux, la musique de Georges Auric et les décors de Christian Bérard contribuent à la magie de ce chef-d’œuvre du cinéma.
Le Testament d'Orphée, réalisé en 1959, est le testament artistique de Cocteau qui clôt cette trilogie. Cocteau y joue son propre rôle et réfléchit sur son œuvre, son rapport à la création et à la postérité. Il a laissé, pour toujours, l'empreinte de son univers dans ces décors naturels grandioses que sont le village et le Val d'Enfer.
Tout d'abord, les Orages qui symbolisent les tumultes intérieurs, les passions déchaînées et les bouleversements de l'âme : Les Enfants terribles qui, décliné tour à tour sous forme de roman en 1929, de pièce de théâtre et de film en 1950 par Jean-Pierre Melville , explore les thèmes de l’amour, de la mort, de l’adolescence et de la solitude avec une acuité saisissante.
La Voix humaine est une pièce en un acte de 1930, à un seul personnage, qui explore avec une grande intensité les thèmes de l’amour, de la rupture et de la solitude. On suit une femme récemment quittée par son amant qui se confie et essaye de le reconquérir au téléphone, exprimant ses émotions avec une intensité bouleversante.
Le Bel indifférent est créé en 1940 pour Edith Piaf et Paul Meurisse (rôle muet). C’est un monologue intense où une femme assène à son amant quantité
de reproches auxquels il reste indifférent.
Ce véritable cri du cœur est un témoignage de la douleur d’un amour non partagé.
Ensuite, les Enchantements, thème récurrent chez Cocteau, sont une invitation au rêve, une exploration de l’inconscient et une quête de la beauté :
L’Eternel retour, est un film écrit pour Jean Marais, réalisé par Jean Delannoy, tourné en 1939 qui ne sortira qu’en 1942. C’est une libre adaptation de Tristan et Iseult où un amour passionné et impossible est condamné par les conventions sociales et par le destin.
La Belle et la Bête, réalisé par Cocteau en 1946, offre une vision onirique et poétique. Les décors et les costumes de Christian Bérard créent une atmosphère irréelle et envoûtante.
L’ensemble des objets et des photos présentés, dont le célèbre masque de la Bête, nous plonge dans l’envers du décor de ce chef-d’œuvre.
L'Aigle à deux têtes, est une pièce de théâtre de Jean Cocteau montée en 1946 et adaptée au cinéma en 1948 avec Jean Marais et Edwige Feuillère. Il représente l'impossible conciliation de deux forces opposées, condamnées à s'anéantir mutuellement.
Enfin, la Traversée du miroir, une notion centrale qui traverse l'ensemble de son œuvre :
Le Sang d'un poète est un film surréaliste de 1930, financé par Charles et Marie-Laure de Noailles (qui financèrent aussi Le Chien Andalou de Salvador Dali et L'Age d'Or de Louis Buñuel).
Ce film expérimental, à mi-chemin entre le rêve et la réalité, explore les profondeurs de l'inconscient de l'artiste.
Orphée, présenté à Cannes en 1950, est une réflexion profonde sur la nature de l'art et de la poésie. La vie et la mort, le réel et l'imaginaire ne sont pas forcément contradictoires. Les effets spéciaux, la musique de Georges Auric et les décors de Christian Bérard contribuent à la magie de ce chef-d’œuvre du cinéma.
Le Testament d'Orphée, réalisé en 1959, est le testament artistique de Cocteau qui clôt cette trilogie. Cocteau y joue son propre rôle et réfléchit sur son œuvre, son rapport à la création et à la postérité. Il a laissé, pour toujours, l'empreinte de son univers dans ces décors naturels grandioses que sont le village et le Val d'Enfer.
Étude pour danseuse gitane, Dessin mine de plomb
L'exposition se termine par un ensemble exceptionnel de photos du tournage réalisées par le jeune photographe Lucien Clergue, acquises par la Mairie des Baux-de-Provence, qui nous plonge dans l'intimité de la création.
Le Musée Yves Brayer est très heureux de pouvoir associer ce grand photographe, ami d'Yves Brayer, à son projet et lui rendre hommage au côté de Jean Cocteau qu'il admirait.
Conformément à notre tradition et pour célébrer l'admiration qu'Yves Brayer portait au "Prince des Poètes", les collections permanentes seront revisitées
en mettant en avant des dessins de Jean Cocteau en lien avec les œuvres d'Yves Brayer et leurs passions communes comme l'Espagne ou l'Italie.
Le Musée Yves Brayer est très heureux de pouvoir associer ce grand photographe, ami d'Yves Brayer, à son projet et lui rendre hommage au côté de Jean Cocteau qu'il admirait.
Conformément à notre tradition et pour célébrer l'admiration qu'Yves Brayer portait au "Prince des Poètes", les collections permanentes seront revisitées
en mettant en avant des dessins de Jean Cocteau en lien avec les œuvres d'Yves Brayer et leurs passions communes comme l'Espagne ou l'Italie.
Info+
Musée Yves Brayer
Hôtel de Porcelet
Les Baux de Provence
Tél: 04 90 54 36 99 - 04 90 97 78 53
E-mail : olivier@yvesbrayer.com
www.yves brayer.com brayer.com
Hôtel de Porcelet
Les Baux de Provence
Tél: 04 90 54 36 99 - 04 90 97 78 53
E-mail : olivier@yvesbrayer.com
www.yves brayer.com brayer.com