Pour les artistes, la forêt, et plus largement la nature, est un terrain idéal pour projeter fantasmes, craintes et espoirs. Reflet de leur culture, de leur histoire, de la société qui leur est contemporaine, elle est, pour l’historien de l’art Fabrice Hergott, un « sujet miroir » de l’humanité.
Terre de danger, d’épreuves ou d’aventures, mais aussi refuge où trouver protection et paix dans l’Antiquité, la forêt devient vite le théâtre des contes pour enfants dans lequel évoluent sorcières, ogres et autres créatures fantastiques, incarnations de la violence humaine.
Les romantiques du XIXe siècle ont quant à eux créé une véritable esthétique de la forêt : leur vision fantasmagorique, désespérée de celle-ci, déteint encore sur son image actuelle, poétique et à haute valeur méditative.
Après la prise de conscience au XXe siècle du Waldsterben*, le goût pour la forêt a évolué : face à un monde essentiellement citadin, ordonné, maîtrisé, c’est l’idée de régénérescence urbaine qui attire plutôt que son aspect sauvage. Elle devient un élément du cadre de vie urbain. La forêt sombre, obscure, menaçante, laisse sa place à une promesse de vie plus essentielle, d’harmonie originelle.
La vision de la forêt varie aussi selon chaque culture : la nature anglo-saxonne, souvent représentée sous la forme naïve d’un jardin, est à l’opposé des forêts germaniques, icônes de la nation, plus sombres et marquées par l’histoire.
Aujourd’hui, ces critères tendent à s’estomper : la vision de la forêt est plus universelle, plus globalisée. Elle devient un enjeu de survie, un espace à sauver, un idéal de vie non urbanisé.
La Collection Würth compte un fond unique et vaste d’oeuvres ayant pour thématique la forêt, dont une large sélection est présentée au Musée Würth France Erstein. De Ernst Ludwig Kirchner à David Hockney, en passant par Alfred Sisley, Max Ernst, Georg Baselitz, Gerhard Richter ou Christo, l’exposition explore les divers aspects de la représentation de la forêt dans l’histoire de l’art moderne et contemporain.
*Apparu en Allemagne au début des années 1980, ce terme évoque le déclin, la mort de la forêt. Transposé peu à peu dans d’autres langues, c’est devenu un terme universel pour évoquer la destruction et l’exploitation de la nature.
Terre de danger, d’épreuves ou d’aventures, mais aussi refuge où trouver protection et paix dans l’Antiquité, la forêt devient vite le théâtre des contes pour enfants dans lequel évoluent sorcières, ogres et autres créatures fantastiques, incarnations de la violence humaine.
Les romantiques du XIXe siècle ont quant à eux créé une véritable esthétique de la forêt : leur vision fantasmagorique, désespérée de celle-ci, déteint encore sur son image actuelle, poétique et à haute valeur méditative.
Après la prise de conscience au XXe siècle du Waldsterben*, le goût pour la forêt a évolué : face à un monde essentiellement citadin, ordonné, maîtrisé, c’est l’idée de régénérescence urbaine qui attire plutôt que son aspect sauvage. Elle devient un élément du cadre de vie urbain. La forêt sombre, obscure, menaçante, laisse sa place à une promesse de vie plus essentielle, d’harmonie originelle.
La vision de la forêt varie aussi selon chaque culture : la nature anglo-saxonne, souvent représentée sous la forme naïve d’un jardin, est à l’opposé des forêts germaniques, icônes de la nation, plus sombres et marquées par l’histoire.
Aujourd’hui, ces critères tendent à s’estomper : la vision de la forêt est plus universelle, plus globalisée. Elle devient un enjeu de survie, un espace à sauver, un idéal de vie non urbanisé.
La Collection Würth compte un fond unique et vaste d’oeuvres ayant pour thématique la forêt, dont une large sélection est présentée au Musée Würth France Erstein. De Ernst Ludwig Kirchner à David Hockney, en passant par Alfred Sisley, Max Ernst, Georg Baselitz, Gerhard Richter ou Christo, l’exposition explore les divers aspects de la représentation de la forêt dans l’histoire de l’art moderne et contemporain.
*Apparu en Allemagne au début des années 1980, ce terme évoque le déclin, la mort de la forêt. Transposé peu à peu dans d’autres langues, c’est devenu un terme universel pour évoquer la destruction et l’exploitation de la nature.
Artistes exposés
Max Ackermann , Donald Baechler , Georg Baselitz, Herbert Brandl , Max Beckmann , Lester Campa , Christo , Lotte Copi , Lovis Corinth , Joan Costa , Richard Deacon/Bill Woodrow, André Derain , Max Ernst , Rainer Fetting , Günter Grass , Hap Grieshaber , David Hockney , Alfred Hrdlicka, Max Gerd Kaminski , Alex Katz , Ernst Ludwig Kirchner , Richard Kissling , František Kupka , Max Liebermann , Robert Longo , Markus Lüpertz , André Masson , Gabriele Münter , Camille Pissarro , Gerhard Richter , Christian Rohlfs , Alexander Rothaug , Hermann Scherer , Bernard Schultze , Alfred Sisley , Carl Spitzweg , Gabi Streile , Norbert Tadeusz , Volker Tannert , Günther Uecker , Ben Willikens , Lambert Maria Wintersberger
Pratique
Musée Würth France Erstein
Z.I. ouest / rue Georges Besse / BP 40013
F – 67158 Erstein cedex
Tél. : + 33 (0) 3 88 64 74 84
Fax : + 33 (0) 3 88 64 74 88
www.musee-wurth.fr
mwfe.info@wurth.fr
Horaires
Du mardi au dimanche de 11h à 18h
Z.I. ouest / rue Georges Besse / BP 40013
F – 67158 Erstein cedex
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Horaires
Du mardi au dimanche de 11h à 18h