Awena Cozannet, Cinq sculptures, au salon International des Arts du Fil du 14 au 17 février 2013, Paris

Au départ de ma première résidence, en 2003 au Bangladesh, mon projet était de modeler un corps dans la terre, avec cette question : « Qui est l’étranger ? ».


Robe d’écume, 2009 2010 Sculpture - coton, laine, feutre de laine et soie, corde, métal, Ø 200 cm H 120 cm, 30 kg © Awena Cozannet
J’ai réalisé, que le corps vivant était le matériau que je cherchais. Présence et mouvement, de la forme. Sculpture vivante. J’ai alors commencé à tisser une robe qui n’était pas, un vêtement, mais peut être plus un masque : une sculpture à porter pendant un, morceau de temps seulement.,

Entre sculpture, dessin, scénographie et installation, je travaille à partir du corps humain,, sur l’homme et sur sa temporalité. J’utilise la matière comme un langage et le, corps comme un matériau. Certaines de mes sculptures sont portées par moi-même, ou par d’autres, le temps d’une photographie, d’une performance publique. Chaque, création est la trace d’une rencontre, d’une matière transformée, d’un contexte artistique,, humain, politique. Je travaille à partir de matières que j’aime transformer,, associer, nouer, tisser, coudre, teindre. Laine, soie, coton, indigo, cuivre, goudron, pierres, rêves et cauchemars, visions…

Pierre Aimar
Mis en ligne le Samedi 2 Février 2013 à 05:05 | Lu 1385 fois
Pierre Aimar
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