Aïda, l’Opéra Pharaonique au Stade de France le 2 octobre 2010, ouverture de la billetterie

Après les succès populaires de Carmen, Ben-Hur, Nabucco… le Stade de France présente son nouvel Opéra : Aïda.
Dans une mise en scène alliant la démesure de l'Egypte antique au grandiose du Stade de France, découvrez ce drame passionnel où se mêlent l'amour et la jalousie, le devoir, l'honneur et la trahison.
Plus de 500 artistes évolueront sur une scène de 8000m² recouvrant la totalité de la pelouse. Des effets de lumières, des décors et des costumes majestueux, ajoutés à la beauté de la musique, rendront cette soirée inoubliable.


Mise en vente des billets depuis le 17 novembre 2009

Drame lyrique en 4 actes de Giuseppe Verdi. Livret d'Antonio Ghislanzoni
Samedi 2 octobre 2010 à 20h30 (ouverture des portes à 19h)
Durée : 2h30 + 30 minutes d'entracte

Avec l’Orchestre National de Montpellier Languedoc-Roussillon - Direction : Alexandre Vakoulsky
Chœur Nicolas de Grigny / Jean-Marie Puissant
Mise en scène : Charles Roubaud
Lumières : Jacques Rouveyrollis
Chorégraphie : Laurence Fanon
Décors : Emmanuelle Favre
Costumes : Katia Duflot
Soliste Aida : Adina Aaron

Mise en vente mardi 17 novembre 2009
Renseignements et réservation sur www.stadefrance.com ou au 0892 700 900 (0.34€/min) et points de vente habituels : Fnac, Carrefour, Auchan, Virgin, E.Leclerc, Géant

Tarifs :
Carré Or : 110 €
Cat 1 : 85 €
Cat 2 : 65 €
Cat 3 : 45 €
Cat 4 : 25 €

Verdi est-il français ?

En effet, le plus célèbre des compositeurs italiens est né français, à Roncole alors sous domination napoléonienne, le 10 octobre 1813.
L’environnement familial ne se prête guère à l’épanouissement des dons artistiques du petit Giuseppe.
C’est l’organiste de l’église qui saura les percevoir.
En 1839, Verdi présente son premier opéra à la Scala : Oberto, conte di San Bonifacio. Le talent de l’artiste est évident, le public ne s’y trompe pas, il lui réserve un accueil plus qu’encourageant. Dès lors, la porte de sa carrière est ouverte. Rapidement, Giuseppe devient Verdi, un “label”, comme on dirait aujourd’hui.
Apprécié par le public, il l’est aussi par les directeurs de théâtre toujours soucieux de remplir les salles. De 1842 à 1849, il composera plus de dix drames lyriques parmi lesquels Nabuchodonosor dont le Choeur des esclaves est dans toutes les oreilles. Son goût de l’élément spectaculaire et du romantisme deviendra un élément primordial de sa construction musicale ;
pour lui, l’opéra est un « drame scénique et musical (…) le chant, le son, le jeu, le costume, le décor, tout concourt à former cet ensemble ».
Le 17 novembre 1869, l’ouverture du canal de Suez intervient à un moment où l’Occident se prend de passion pour l’Égypte : autant pour la civilisation pharaonique redécouverte par Champollion, que pour l’Égypte moderne réformée par le vice-roi Méhémet-Ali et ses successeurs.
En prévision de l’inauguration d’un nouvel opéra au Caire, Verdi écrit Aïda sur une suggestion de l’égyptologue français Auguste-Edouard Mariette. C’est ce dernier résidant au Caire, qui validera la vraisemblance et le respect historique, contrôlera la conformité des décors et des costumes. Le 24 décembre 1871, la première représentation d’Aïda à l’Opéra Khédival du Caire fût un triomphe, renouvelé quelques semaines plus tard à la Scala de Milan le 8 février 1872.
Aïda imposera sur la scène internationale le génie de Verdi. L’« Air des Trompettes », accueillant le général victorieux, Radamès, à l’acte II, sera même un temps l’hymne national choisi par les Egyptiens.

Aïda, le triangle amoureux

L’histoire se noue sur les bords du Nil, à l’époque des pharaons. L’héroïne Aïda, princesse éthiopienne, est faite prisonnière en Egypte et devient l’une des esclaves d’Amnéris, la fille du Pharaon. Les deux femmes sont amoureuses du même homme, Radamès, commandant de l’armée égyptienne.
Dans le Palais Royal de Memphis, Radamès annonce que l’armée éthiopienne menace et s’approche de Thèbes. Il part à l’assaut et revient triomphant. En récompense, le Pharaon lui offre la main de sa fille Amnéris. Mais Radamès, épris d’amour pour Aïda choisit de fuir avec elle. Radamès est surpris par les officiers égyptiens en pleine trahison. Arrêté, il est condamné à mourir enfermé vivant dans un tombeau.
Aïda réussit à pénétrer dans la crypte et meurt avec lui.

pierre aimar
Mis en ligne le Jeudi 19 Novembre 2009 à 16:45 | Lu 13793 fois
pierre aimar
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