
Pour le MAGASIN ils conçoivent une exposition titrée L'alalie.
Le titre choisi, qui est celui de l’une des pièces principales, désigne un moment « d'aphasie », cet instant où l’on ne parvient plus à parler, où tout semble s’arrêter. L’exposition regroupe un ensemble de pièces dont la plupart sont créées pour l’occasion et qui sont soumises à un protocole expérimental scientifique et technique, qui fait évoluer leur forme pendant la durée de l'exposition ou la fait même disparaître dans certains cas.
L’exposition témoignera de cette impression croissante que, fasse aux enjeux écologiques actuels, nous ne sommes plus en présence que de contradictions perpétuelles. Peut–on encore agir ? Chaque pièce est présentée comme un oxymore qui se joue du rapport entre attirance et répulsion ressenti par le spectateur. Chaque oeuvre fabriquée agit comme un arrêt sur image, qui témoigne d’une contradiction si forte qu’elle en devient vertigineuse.
Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin, définissent ainsi le projet L’alalie : « Dans le monde du Vivant où l’homme fait figure de prédateur terminal, nous voudrions proposer un scénario d’anticipation où l’artiste laisse la parole en suspens pour n’offrir que des oeuvres ayant trait au vertige existentiel de la disparition et de la mutation. Le terme le plus juste pour définir cet état serait pour nous « l’alalie », du nom d’une des pièces proposées. L’alalie, un mutisme soudain où l’esprit se trouve plongé de trop d’évidence. À l’image de l’oeuvre éponyme où les langues rares disparaissent avec les langues communes, l’homme avec les animaux, nous arrivons à un moment où l’expérimentation nous a conduits au silence verbal, nous ne pouvons que laisser les oeuvres parler d’elles-mêmes, « réciter » un monde où l’homme se doit d’abord d’observer.
Le titre choisi, qui est celui de l’une des pièces principales, désigne un moment « d'aphasie », cet instant où l’on ne parvient plus à parler, où tout semble s’arrêter. L’exposition regroupe un ensemble de pièces dont la plupart sont créées pour l’occasion et qui sont soumises à un protocole expérimental scientifique et technique, qui fait évoluer leur forme pendant la durée de l'exposition ou la fait même disparaître dans certains cas.
L’exposition témoignera de cette impression croissante que, fasse aux enjeux écologiques actuels, nous ne sommes plus en présence que de contradictions perpétuelles. Peut–on encore agir ? Chaque pièce est présentée comme un oxymore qui se joue du rapport entre attirance et répulsion ressenti par le spectateur. Chaque oeuvre fabriquée agit comme un arrêt sur image, qui témoigne d’une contradiction si forte qu’elle en devient vertigineuse.
Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin, définissent ainsi le projet L’alalie : « Dans le monde du Vivant où l’homme fait figure de prédateur terminal, nous voudrions proposer un scénario d’anticipation où l’artiste laisse la parole en suspens pour n’offrir que des oeuvres ayant trait au vertige existentiel de la disparition et de la mutation. Le terme le plus juste pour définir cet état serait pour nous « l’alalie », du nom d’une des pièces proposées. L’alalie, un mutisme soudain où l’esprit se trouve plongé de trop d’évidence. À l’image de l’oeuvre éponyme où les langues rares disparaissent avec les langues communes, l’homme avec les animaux, nous arrivons à un moment où l’expérimentation nous a conduits au silence verbal, nous ne pouvons que laisser les oeuvres parler d’elles-mêmes, « réciter » un monde où l’homme se doit d’abord d’observer.