22 au 26 mai, Ismène, la sœur oubliée de Georges Aperghis, au Théâtre des Bernardines, Marseille. Par Jacqueline Aimar

Il s’agit d’un opéra pour une voix seule, musique originale de Georges Aperghis et texte de Yannis Ritsos dans une mise en scène d’Enrico Bagnoli, par la Compagnie Khroma.
L’interprète, Marianne Pousseur, se fait la voix de ce texte publié sous le titre « Le mur dans le miroir », composé de 17 poèmes consacrés aux figures féminines et masculines de la mythologie grecqueformant un miroir, un fabuleux Miroir de l’âme.


musique originale de Georges Aperghis et texte de Yannis Ritsos dans une mise en scène d’Enrico Bagnoli, par la Compagnie Khroma

Dès le début, le spectateur est plongé dans la Grèce antique, dans le palais d’Oedipe dans la chambre d’Antigone dans les jardins fleuris…
Isméne est en scène, Ismène, la discrète, la timide, la passive. Elle parle de sa sœur Antigone, celle qui n’était pas discrète et qui est entrée dans l’histoire.
Elle est assise en scène au milieu d’un bassin d’eau, à la manière d’une statue et évoque leurs souvenirs de jeunesse, elle qui n’est pas entrée dans la légende.
Ismène incarne ici la part sensuelle existante en chacun de nous alors qu’Antigone en représente la part intellectuelle, susceptible d’accéder à l’héroïsme le plus sublime mais aussi à une idéologie extrême et bornée.
Marianne pousseur peut ainsi affirmer :« nous avons cherché, Enrico (Bagnoli) et moi-même, un espace qui soit l’incarnation de l’univers mental, des replis de la mémoire, des phantasmes, des ombres et des fulgurances d’Ismène ! La lumière et l’ombre sont des éléments chargés de valeurs symboliques variées et en évolution. Notre espace noyé dans une eau profonde, évoque non seulement de l’eau mais aussi du feu et de la terre.»
Jacqueline Aimar

Les 22, 23, 25 et 26 mai, 20h30 et 19h30, 04 91 24 30 40

pierre aimar
Mis en ligne le Jeudi 21 Mai 2009 à 00:23 | Lu 747 fois
pierre aimar
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