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Stanley Greene, Sur la route d’une guerre. Musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône, du 16 février au 19 mai 2013

Depuis trois décennies, Stanley Greene parcourt les cinq continents pour témoigner : guerres et conflits, famines et destructions sont au coeur des images de ce photographe américain.


Stanley Greene « Bienvenue en enfer ». Un symbole d’hostilité, de haine. Grozny, novembre 1995 © Stanley Greene
Stanley Greene « Bienvenue en enfer ». Un symbole d’hostilité, de haine. Grozny, novembre 1995 © Stanley Greene
De la chute du mur de Berlin à l’ouragan Katrina, de l’Afghanistan à la guerre en Tchétchénie, Stanley Greene documente les grands événements du monde, oeuvrant pour un photojournalisme sans concession qui fait désormais du photographe le centre du récit.

En 2013, le musée Nicéphore Niépce et le photojournaliste, représenté par l’agence Noor, signent une convention de collaboration inédite entre un auteur, une agence de presse et un service public. Les archives du photographe données ou mise en dépôt au musée seront valorisées, le musée s’engageant à réaliser des séries d’inventaires, de numérisations et d’expositions de ce fonds.
Cette première exposition « Sur la route d’une guerre », présente des images réalisées en Tchétchénie entre 1994 et 1996. Courtesy Noor Agency, Amsterdam.

i[“Mes photographies de ce conflit ne reposent pas sur la technique ou sur « l’art ». Elles sont le fruit de mon instinct, de ma volonté de révéler les vérités cachées. […] Ma colère est totale.”]i Stanley Greene

Le musée Nicéphore Niépce abrite désormais dans ses collections un important ensemble de photographies de Stanley Greene [New York, 1949].
Celui-ci est aujourd’hui l’un des rares représentants du photojournalisme d’investigation. Ses reportages montrent son engagement, son indépendance et son besoin de témoigner et de convaincre. Ancien militant des Black Panthers, il fait de la guerre contemporaine le terrain privilégié de son action, s’impliquant dans des conflits dont la presse occidentale se désintéresse. Tel est le cas de la Tchétchénie. L’invasion de cette jeune république indépendantiste par l’armée russe en 1994, qui devait être une opération éclair, s’est transformée en horreur de longue durée. Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, une capitale — Grozny — n’avait été rasée, un peuple entier massacré.
Stanley Greene a parcouru cet enfer de 1994 à 2003. Ses photographies dénoncent un conflit disproportionné : l’immense Russie contre la minuscule Tchétchénie, une guerre totale menée dans un mouchoir de poche pour faire payer à cette population musulmane sa résistance vieille de deux siècles.

Pratique

Musée Nicéphore Niépce
28 quai des messageries
71100 Chalon-sur-Saône
03 85 48 41 98
03 85 48 63 20 / fax
contact@museeniepce.com
www.museeniepce.com

Ouvert tous les jours sauf le mardi et les jours fériés de 9 h 30 à 11 h 45 et de 14 h à 17 h 45
Entrée libre

Pierre Aimar
Mis en ligne le Mardi 12 Février 2013 à 18:49 | Lu 670 fois

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