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Paris : 10 expos à ne pas manquer cet été

Le grand retour de César, les stars de la photo américaine ou le sacré dans la création contemporaine : Paris propose une offre toujours aussi diversifiée, agrémentée d’incursions plus légères, vers le flamenco par exemple.


Paris - César, tendance Nouvel. Fondation Cartier, jusqu’au 26 octobre

Charles Lapicque, Coucher de soleil sur la Giudec, 1954
Charles Lapicque, Coucher de soleil sur la Giudec, 1954
La rétrospective consacrée au nouveau réaliste peut se lire sous plusieurs angles. Elle célèbre évidemment le sculpteur décédé il y a dix ans, la veille du Noël 1998. Elle est un hommage à Jean Nouvel puisque c’est l’architecte qui a été chargé de choisir les œuvres exposées et d’en concevoir la scénographie. Enfin, elle peut se lire comme un bilan de la Fondation elle-même, ouverte en 1984 avec une exposition César, puis installée depuis 1994 dans un bâtiment de Jean Nouvel… Au-delà de ce jeu de miroirs, on prendra plaisir à revoir les œuvres emblématiques qui ont jalonné la carrière du Niçois : les Fers, les Empreintes, avec ses fameux Pouces, les Expansions en mousse de polyuréthane et les Compressions, sans doute sa production la plus connue du grand public.
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Paris - Chine nouvelle. Musée Maillol, jusqu’au 13 octobre

On les voit partout et le coup d’éclairage des Jeux olympiques ne va pas freiner leur ascension : les artistes chinois sont les nouvelles stars de la planète. Comment les classer, les distinguer alors qu’il nous est déjà si difficile de retenir leurs noms ? Le musée Maillol tente, pour les néophytes, ce travail de taxonomie. Le titre de l’exposition souligne l’iconoclasme de cette nouvelle génération. De l’or, couleur autrefois réservée à l’empereur, Sheng Qi a enduit un cosmonaute en combinaison, qui salue la visiteur avec un doigt coupé. Toutes les idoles sont soumises au même travail de démolition : Mao, l’armée, la bureaucratie, mais aussi la société de consommation (voir les paquets de chewing-gum Wrigley de Jiao Xingtao, froissés et écrasés, mesurant chacun plus d’un mètre de long)…
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Paris - Dieux des mers chaudes. Musée du Quai Branly, jusqu’au 14 septembre

Le sacré est en vogue. Abordé sous ses facettes moderne et occidentale par le centre Pompidou, il offre au musée du Quai Branly une plongée dans l’exotisme polynésien. Sous le titre « Arts et divinités », 250 pièces provenant de plusieurs musées internationaux, dont le British Museum, explorent la période 1760-1860. Cet âge d’or n’est pas choisi au hasard : c’est à ce moment que les colons et les missionnaires affluent dans ces îles lointaines, bouleversant des traditions immémoriales. Ces parures végétales ou animales, ces pendentifs en néphrite ou en ivoire de cachalot, ces bols grimaçants, ces images façonnées dans la plume, la fibre et la nacre, qui servaient à donner un visage aux dieux et à les « apprivoiser », vont peu à peu être refoulés du quotidien. Quittant les places et les cases, ils vont en revanche faire une entrée remarquée dans les collections européennes, comme objets d’art ou comme trophées arrachés au paganisme par les évangélisateurs…
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Paris - Le grand écart d'Avedon. Jeu de paume, jusqu’au 28 septembre

Après Annie Leibovitz, c’est un autre monstre sacré de la photographie qui débarque à Paris. Le Jeu de paume n’a donc pas hésité à lui dédier tout le site de la Concorde : près de 300 images y sont exposées, hommage posthume à Richard Avedon, disparu il y a 4 ans. Et, comme pour Leibovitz, son succès dans la mode – où il s’était montré un acolyte de Frank Horvat, préférant les prises de vue « spontanées » en extérieur aux mises en scène sophistiquées de Cecil Beaton – a un peu occulté le reste de sa production. Pas ses portraits qui sont certes connus, ayant couvert tout le spectre de la culture et de la politique, mais plutôt ses sujets à dominante sociale, sur les travailleurs de l’Ouest américain, sur le Ku Klux Klan, la guerre du Vietnam ou les hôpitaux psychiatriques.
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Paris - Joue-nous España. Musée du Petit-Palais, jusq u’au 31 août

Quel instrument de musique a fasciné les avant-gardes du XXe siècle ? Le violon, le piano, la flûte ? Non, la guitare, que l’on retrouve dans les œuvres de Picasso, de Picabia, de Juan Gris, de Miró… Cette suprématie n’est pas un hasard, elle résulte de la fascination ressentie alors pour le flamenco, expression, depuis le Carmen de Bizet (1875), d’une Espagne mystérieuse, fière et sensuelle. Le Petit-Palais propose une seconde étape de l’exposition montrée cet hiver au musée Reina Sofía de Madrid. Des films d’Edison et des frères Lumière aux publicités pour l’anis du Singe, des toiles lumineuses de Sorolla, Camarasa et González Iturrino jusqu’aux dessins à l’encre de García Lorca, elle montre comment s’est élaboré le modèle de l’Espagnole aux cheveux noués et fleuris, munie du châle, de la mantille et de l’éventail, qui en est venu à symboliser un pays autant que la pizza pour l’Italie.
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Paris - Charles Lapicque. Musée de la Poste, jusqu’au 13 septembre

Avec 85 peintures, pour la plupart emblématiques, et 60 dessins provenant de différents musées (centre Pompidou, musée d’Art moderne de la Ville de Paris, musées de Dijon et de Besançon), cette grande rétrospective – la première depuis 40 ans – montre que Charles Lapicque, rattaché à la Nouvelle Ecole de Paris, est un des artistes les plus originaux du XXe siècle et un novateur, notamment par son utilisation de la couleur et de l’espace. Son œuvre résonne des échos de la peinture médiévale, baroque et moderne.
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Paris, Issoudun - Quand Zao gravait. Bibliothèque nationale, jusqu’au 24 août et Hospice Saint-Roch d’Issoudun, jusqu’au 14 septembre

À 88 ans, Zao Wou-Ki est une gloire nationale aussi bien en France qu’en Chine. Il est loin le temps où il n'était qu'un jeune étranger, tentant de se faire une place parmi ses collègues de la galerie Loeb. Les pans de son œuvre ont fait l’objet de divers éclairages, notamment dans une rétrospective au Jeu de paume : ses grandes huiles abstraites, ses dessins à l’encre de Chine, ainsi que ses compositions figuratives des années trente. La Bibliothèque nationale aborde cette fois-ci le domaine de l’estampe, dans lequel l’artiste n’a pas été moins prolifique. Il a illustré une cinquantaine d’ouvrages en 60 ans de pratique de la taille douce ou de la lithographie.
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Paris - Quinze ans de la vie d'Annie Leibovitz. Maison européenne de la photogaphie, jusqu’au 14 septembre

On résume trop souvent l’œuvre d’Annie Leibovitz à ses photographies de stars pour des revues dans le vent comme Rolling Stone, Vanity Fair ou Vogue : John Lennon nu avec Yoko Ono, Demi Moore enceinte ou Brad Pitt. En réalité, la photographe américaine a touché à tous les genres de la photo. Les portraits bien sûr (du danseur Barychnikov à l’architecte Philip Johnson), mais aussi le reportage (la guerre à Sarajevo ou l’élection d’Hillary Clinton au Sénat) et encore des paysages, d’Amérique ou du Proche-Orient. Sans oublier un regard introspectif, qui nous donne à voir les instants de vie commune avec une grande intellectuelle, Susan Sontag. En 200 images, l’exposition fait le tour de 15 ans (1990-2005) de production d’une artiste devenue aussi connue que ses modèles.
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Paris - Reflets d'or, i[d'Orient en Occident, la céramique lustrée]i. Musée du Moyen Age, jusqu’au 1er septembre

Organisée par le musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, avec la participation exceptionnelle du musée du Louvre, cette exposition marque l’aboutissement d’une recherche lancée en 2004 avec le C2RMF (Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France) à la demande conjointe des deux musées. Elle se propose de montrer l’évolution d’une technique et d’une production artistique tout à fait spécifiques : la céramique à décor de lustre métallique.
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Paris - Le sacré fait de la résistance. Centre Pompidou, jusqu’au 11 août

Jusqu’où peut aller la sécularisation de la société ? Dieu est-il mort dans l’art ? Le Centre Pompidou, dans une ambitieuse exposition réunissant plus de 350 œuvres, s’essaie à montrer que les artistes du XXe siècle n’ont jamais interrompu leur quête de spiritualité. Les avancées de la science, la libération progressive des contraintes matérielles n’ont pas empêché Malevitch ou Bill Viola de se poser la question déjà énoncée par Gauguin : « Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? » Les 200 artistes convoqués sont réunis en plusieurs sections aux appellations poétiques : les Grands Initiés (Gallen Kallela, Duchamp et Alesteir Crowley), Révélations cosmiques (avec Johannes Itten ou Sigmar Polke), Homo novus (Chagall, Boccioni et Abdessemed), Doors of perception (Michaux, Burroughs et consorts).
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pierre aimar
Mis en ligne le Jeudi 31 Juillet 2008 à 14:59 | Lu 438 fois

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