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Montparnasse-Saint-Germain-des-Prés. Abstractions d’après-guerre, Galerie du musée des Beaux-Arts, Bordeaux, du 8 novembre 2012 au 10 février 2013

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec les impressionnistes, le geste, la trace, la couleur deviennent des signes formels visibles sur le tableau. Au début du XXe siècle, ces signes, utilisés pour eux-mêmes, dissociés de la représentation, ont donné naissance à l'abstraction.


André Marfaing, Juillet 69-15, 1969 © ADAGP, Paris 2012
André Marfaing, Juillet 69-15, 1969 © ADAGP, Paris 2012
Kandinsky franchit le premier ce pas en 1910, en Allemagne, avec une aquarelle abstraite. Après lui, l'abstraction prend deux directions : l'une à dominante géométrique, issue du cubisme, avec Mondrian, Klee ou Malévitch ; l'autre, plus gestuelle, moins formelle, dans les mouvances de l’expressionnisme et du surréalisme, avec Marc, Masson, Miró ou Hartung entre autres en Europe, puis avec l'Américain Pollock.

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, ces deux tendances de l'abstraction se côtoient, notamment à Paris. En effet, depuis le début du XXe siècle, Paris accueille et regroupe des artistes venus du monde entier, qui, par leurs recherches, donnent naissance aux avant-gardes et à ce que l'on appellera l’École de Paris.

Durant le conflit, les artistes installés à Paris se dispersent, certains rejoignent les Etats-Unis. La guerre finie, beaucoup reviennent dans la capitale française. Les quartiers Montparnasse et Saint- Germain-des-Prés deviennent des lieux d'échanges et de vie artistique intense.

L'abstraction gestuelle et lyrique s'y développe. Les galeries Conti, Allendy et René exposent alors ces artistes pour qui, le geste, la matière et la couleur, sont, à l'égal des notes de musique, des éléments de compositions et d’expressions.

L’exposition Montparnasse/Saint- Germain-des-Prés se propose d’illustrer cette période de l’après-guerre au cours de laquelle se développent différentes tendances de l’abstraction. Elle réunit des oeuvres d’artistes majeurs, tels que : Olivier Debré, Jean Le Moal, Alfred Manessier, André Marfaing, Gérard Schneider et Geer Van Velde.
Les oeuvres sélectionnées ne se limitent pas à l’immédiat après-guerre ou aux années cinquante ; elles ponctuent le parcours de chacun de ces artistes et montrent leur évolution au cours des années qui ont suivi.

L’exposition

L’exposition réunit près de cinquante oeuvres réparties sur les trois niveaux de la galerie. Ce sont pour l’essentiel des toiles de grands formats.

Elle est constituée de 2 parties :
1) Bissière et la non-figuration : Jean Le Moal, Alfred Manessier, Geer van Velde
2) Vers l’abstraction lyrique : Olivier Debré, André Marfaing, Gérard Schneider

Pratique

Galerie des Beaux-Arts
Place du Colonel Raynal
33 000 Bordeaux
Tél. : 33 (0)5 56 96 51 60
musbxa@mairie-bordeaux.fr

Le musée et la galerie sont ouverts tous les jours de 11h à 18h sauf les mardis et jours fériés.

Tramway : ligne A ou B, arrêt Palais de Justice ou Hôtel de Ville.
Stationnement : parcs autos Mériadeck ou Saint-Christoly.

VISITES
Visites commentées de l’exposition tous les mercredis et samedis à 16 heures
TARI FS
Tarif normal : 5 €. Tarif réduit : 2,5 €
Tarif des visites commentées : entrée+3 €

Pierre Aimar
Mis en ligne le Lundi 17 Septembre 2012 à 19:53 | Lu 897 fois

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