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Montélimar, Drôme, Musée Ephémère 2008, L’art contemporain s’invite à Montélimar. Tàpiès, Pierre Edouard, Baron Pierre Courtens.Du 28 juin au 30 Septembre

A deux pas du cœur de la ville, sur le site d'une ancienne caserne du XVIIe siécle nouvellement réhabilitée, le nouveau quartier Saint Martin accueille la cinquième édition du Musée Éphémère. Depuis maintenant cinq ans, le Musée Éphémère de la Ville de Montélimar propose aux visiteurs de découvrir chaque été de grands noms de l'art contemporain au travers de leurs œuvres exposées dans des lieux évolutifs et gratuits ou simplement sur des lieux de passage ; le concept de mettre l'art à la portée de tous prend ici toute sa dimension.


L’amour de la nature et des gens peut aller jusqu’à la violence (Rebeyrolle)

Paul Rebeyrolle, Le bon sens, 1987. Huile sur toile 180x180 cm
Paul Rebeyrolle, Le bon sens, 1987. Huile sur toile 180x180 cm
Le commissaire du Musée Ephémère, Dominique Coffignier propose en 5 éditions, de découvrir des artistes tels que : Rebeyrolle (1926-2005) Germaine Richier (1902-1959), Tàpies (1923), Louis Pons (1927), Pierre Edouard (1959), Albert Féraud (1921-2008) et Courtens (1921-2004).
Rebeyrolle affirme dans une œuvre figurative et souvent brutale que l’amour de la nature et des gens peut aller jusqu’à la violence, alors que pour Roberto Matta dont toute la vie a été déterminée par l’exil entre deux cultures, le travail se fait en séparation. «De l’exil, je suis passé à l’ex-il, quelque part entre le connu et l’inconnu, entre la réalité et l’imaginaire.»
L’art de Kounellis est un art épique et risqué. Quant à Germaine Richier elle demeure fidèle à l’approche classique de la sculpture en travaillant sur le modèle vivant, quitte ensuite à déformer, percer, évider ses premiers projets.

Pour Antoni Tàpiès, en mêlant colle et colorant parfois associés à du sable ou de la poussière, on obtient un nouveau médium. Avec celui-là on peut exprimer profondeur et formes, ombre et lumière, nouveaux paysages.

Pierre Edouard, lui, commence « spatialement » ses peintures comme ses sculptures, par du vide. Il investit une idée sans forme générale ni masse préalables.

Quant au Baron Pierre Courtens, il travaille son propre style, fait de décompositions en aplats de couleurs, souvent vives, s’imbriquant comme un cloisonné, si Louis Pons affirme que, «mieux vaut un cauchemar bien à soi que le rêve d’un autre». Ce singulier de l’art, entre boites et reliquaires poursuit inlassablement une ethnologie poétique qui lui est propre.

Cette exposition collective regroupe, une cinquantaine d’œuvres présentées dans un espace dédié aux arts plastiques. Situé dans le nouveau quartier Saint-Martin, il inaugure une étape importante dans la politique culturelle de la ville, accordant une place singulière à la création contemporaine : tour monumentale, mise en lumière et signalétique artistiques, espace d'exposition...
«Pour sa 5e édition, le Musée Ephémère investit les lieux et propose une réunion d'artistes qui nous rappelle qu’ici ou ailleurs, le mystère de l’art subsiste.»
Jacqueline Aimar

Du 28 juin au 30 Septembre,
entrée gratuite, 04 75 00 25 85

pierre aimar
Mis en ligne le Dimanche 22 Juin 2008 à 17:50 | Lu 2494 fois

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