Cette nouvelle exposition présente un travail totalement inédit
Les oeuvres ont pour objet un sujet précis : les visages. C’est quoi un visage ? L’artiste semble nous répondre : « une terra incognita », une terre inconnue toute à découvrir, qu’il explore. Sur la toile : un visage. Le même visage [six « modèles » différents] reproduit avec de légères variations de couleur, d’ombres, d’épaisseur du trait, de précision dans le détail, de soulignement des contrastes… sur une nouvelle toile. Vial cherche le supplément d’âme qui se manifeste dans tout visage, si on a la chance de le percevoir. Et de le capturer.
Quand on regarde les dizaines de variations d’un même portrait créées par l’artiste, on ne peut pas s’empêcher de penser aux planches-contacts des grands photographes : on les observe attentivement pour détecter les différences entre chaque frame, à la recherche d’un bref moment de vérité qui passe comme un éclair sur le visage du sujet. De même Nicolas Vial, avec ses feutres, ses gouaches, ses fusains, ses encres de chine et encres de couleurs compose des planches-contacts d’un genre particulier, sans le filtre de l’objectif et de l’appareil photo. D’image en image, toutes les couleurs des émotions et tous les états y passent. Comme un canevas sur lequel construire tout un imaginaire.
Ces visages deviennent des miroirs qu’il nous tend, on ne s’y reflète pas, on y projette nos sentiments.
Quand on regarde les dizaines de variations d’un même portrait créées par l’artiste, on ne peut pas s’empêcher de penser aux planches-contacts des grands photographes : on les observe attentivement pour détecter les différences entre chaque frame, à la recherche d’un bref moment de vérité qui passe comme un éclair sur le visage du sujet. De même Nicolas Vial, avec ses feutres, ses gouaches, ses fusains, ses encres de chine et encres de couleurs compose des planches-contacts d’un genre particulier, sans le filtre de l’objectif et de l’appareil photo. D’image en image, toutes les couleurs des émotions et tous les états y passent. Comme un canevas sur lequel construire tout un imaginaire.
Ces visages deviennent des miroirs qu’il nous tend, on ne s’y reflète pas, on y projette nos sentiments.