Diptyque N, l’étoile filante : « Ainsi dansait Friedrich Nietzsche….. », théâtre Toursky, Marseille. Par Serge Alexandre
© Éric Boudet
Pas simple quand on connait la complexité du philosophe, à fortiori lorsqu’il s’agit de mettre en lumière les douze dernières années de la vie du grand homme, cloué dans un fauteuil roulant, prostré dans un profond mutisme et dont la seule occupation se résumait à tourner invariablement les pages d’un livre posé à l’envers….
Pas simple, mais Aurélien Kairo réussit avec bonheur cette rencontre improbable des variations délicates de son corps et des songes de son maître à penser, Nietzche. Un véritable pas de deux au gré des musiques de Bizet, Aubry et……..de son meilleur ennemi Wagner. Cerise sur le gâteau, Richard Martin prête sa voix blanche et incisive aux métaphores philosophiques.
Nul doute que Nietzsche serait entré dans la danse où le chorégraphe côtoie l’apesanteur avec une aisance déconcertante.
Mise en scène, danse et chorégraphie : Aurélien Kairo
Le second opus de ce diptyque est Corpus.Trio
Nietzsche et ses pensées philosophiques (le surhumain, la décadence, la toute-puissance, le dogme de la sainte trinité…) sont également ici théâtralisés. Les 3 danseurs réussissent une performance exceptionnelle dans une danse affranchie et symbolique, irradiés par des jeux de lumière judicieux qui exacerbent leurs arabesques éloquentes. Chutes, luttes, empoignades au service d’une libre et fervente chorégraphie. Le final est stupéfiant, quel talent !!!
Je relirai bien Nietzsche, tiens !
Danseurs : Georges-Marie Sautron, Pierre-Joseph Willy, Amine Boussa.
Mise en scène : Aurélien Kairo
Musiques : Requiem de Mozart, Ludovic Einaudi et Requiem for my Fiend de Zbigniew Preisner.
Pascale ROBYN
Prochain spectacle Armstrong Jazz Ballet le 22 au Théâtre Toursky !
www.toursky.fr
Pas simple, mais Aurélien Kairo réussit avec bonheur cette rencontre improbable des variations délicates de son corps et des songes de son maître à penser, Nietzche. Un véritable pas de deux au gré des musiques de Bizet, Aubry et……..de son meilleur ennemi Wagner. Cerise sur le gâteau, Richard Martin prête sa voix blanche et incisive aux métaphores philosophiques.
Nul doute que Nietzsche serait entré dans la danse où le chorégraphe côtoie l’apesanteur avec une aisance déconcertante.
Mise en scène, danse et chorégraphie : Aurélien Kairo
Le second opus de ce diptyque est Corpus.Trio
Nietzsche et ses pensées philosophiques (le surhumain, la décadence, la toute-puissance, le dogme de la sainte trinité…) sont également ici théâtralisés. Les 3 danseurs réussissent une performance exceptionnelle dans une danse affranchie et symbolique, irradiés par des jeux de lumière judicieux qui exacerbent leurs arabesques éloquentes. Chutes, luttes, empoignades au service d’une libre et fervente chorégraphie. Le final est stupéfiant, quel talent !!!
Je relirai bien Nietzsche, tiens !
Danseurs : Georges-Marie Sautron, Pierre-Joseph Willy, Amine Boussa.
Mise en scène : Aurélien Kairo
Musiques : Requiem de Mozart, Ludovic Einaudi et Requiem for my Fiend de Zbigniew Preisner.
Pascale ROBYN
Prochain spectacle Armstrong Jazz Ballet le 22 au Théâtre Toursky !
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