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Alexandre Hollan, Questions aux arbres d'ici, exposition au Musée de Lodève hors les murs, cellier des évêques, du 18 juin au 6 novembre 2016

Pour sa nouvelle exposition hors-les-murs, le musée de Lodève rend hommage à un peintre vivant, Alexandre Hollan.


Alexandre Hollan, " Le Chêne dansant", près de Gignac, 2015 Acrylique, H.57 x L.76 cm
Alexandre Hollan, " Le Chêne dansant", près de Gignac, 2015 Acrylique, H.57 x L.76 cm
Depuis plus de 30 ans, Alexandre Hollan observe et peint les arbres de l'Hérault, encore et encore, jusqu'à traduire dans sa peinture une expérience à la fois physique, spirituelle et affective. Il écrit aussi, presque chaque jour, sur le sens de sa quête. A travers le motif de l'arbre, c'est notre regard sur toutes choses qu'il questionne : « ne pas trop regarder, pour mieux voir l'essentiel... »
Alexandre Hollan est né à Budapest en 1933. Son œuvre est présente dans de nombreuses collections publiques et privées. Il bénéficie depuis 1980 d’importantes expositions monographiques en France et en Europe.
Fusains, gouaches, peintures aux grands formats, livres d'artistes, enregistrements audio... 80 œuvres nous font entrer en résonance avec la vision de l'artiste.

Alexandre Hollan : pourquoi l'arbre ?

Alexandre Hollan © photo Illès Sarkantyu
Alexandre Hollan © photo Illès Sarkantyu
Né à Budapest en 1933, Hollan, quitte la Hongrie en 1956, après le soulèvement contre le régime. Réfugié politique à Paris, il entre à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts, puis poursuit ses études à l'École nationale supérieure des arts décoratifs. Après une rencontre émotionnelle forte avec l'œuvre des primitifs italiens à l'occasion d'un voyage en Italie en 1962, le peintre décide de partir plusieurs mois par an à bord de sa « voiture-atelier » pour peindre sur le motif. Cette vie nomade durera plus de vingt ans. Dans cette quête, il se fascine pour le motif de l'arbre, fascination sans doute liée à un souvenir d'enfance vécu dans le jardin de sa grand-mère. L'arbre, traité tantôt grâce à un dessin sûr et rapide tantôt par la lenteur et les effacements, devient le sujet principal de son œuvre.

En 1984, le peintre achète un mazet près de Gignac (Hérault) qui marque la fin d'une période d'errance. Il passe depuis lors tous les étés à approfondir ses recherches auprès de quelques arbres élus auxquels il donne un nom (Le Petit Poussin, Le Glorieux, Le Foudroyé....). Aux prises avec ces quelques arbres d'une manière quasi fusionnelle, le peintre se confronte aussi à lui-même, au dessin et tente de mêler son énergie à celle des arbres. « Dessiner l'arbre qu'il connaît par cœur, l'arbre « témoin des âges écoulés », est pour Hollan le déraciné, une expérience à la fois physique, spirituelle et affective. »

Dans cette démarche, le dessin restitue plastiquement une émotion, une sensation : fusains aux traits continus pour capter une vibration, un mouvement, lavis de gouache noire pour exprimer l'espace, dessins aux fusain comme effacé pour « faire affleurer les formes » et proposer des portraits d'arbre.

Pratique

Celliers des évêques
Boulevard Gambetta
34700 Lodève

Tous les jours sauf le lundi
de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h.
Ouvert les jours fériés (sauf lundi 15 août).


Pierre Aimar
Mis en ligne le Jeudi 24 Mars 2016 à 14:27 | Lu 227 fois

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