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Aïda, de Verdi, en ouverture de la saison de l'Opéra de Marseille, du 21 septembre au 3 octobre 2013

Aïda, esclave éthiopienne et Amnéris, fille du Pharaon Ramsès III, sont toutes deux amoureuses du général égyptien Radamès. Au cours d'une campagne militaire ce dernier fait prisonnier Amonastro, le roi d'Éthiopie, père d'Aïda. Radamès pourtant promis à la princesse égyptienne s'éprend de l'esclave, cet amour impossible entrainera nos protagonistes vers l'inévitable...


Mise en scène flamboyante et poétique de Charles ROUBAUD, avec Elena PANKRATOVA (Aïda - prise de rôle) et Zoran TODOROVITCH (Radamès) à leurs côtés Sonia GANASSI, Ludivine GOMBERT, Marco DI FELICE, Luiz-Ottavio FARIA, Philippe KAHN, Wilfried TISSOT
Au pupitre, Fabrizio Maria CARMINATI, premier chef invité avec Orchestre et Chœur de l’Opéra de Marseille

Les dates :
Samedi 21 Septembre, Mardi 24 Septembre, Vendredi 27 Septembre à 20h00
Dimanche 29 Septembre 2013 à 14h30
Mardi 01 Octobre , représentation supplémentaire le Jeudi 03 Octobre à 20h00

Genèse

Au cours de l’été 1869, Giuseppe Verdi, alors au sommet de la gloire reçut une commande qui émanait du Khédive d’Egypte : Ismaël Pacha. Il s’agissait d’un hymne destiné à être exécuté pour l’inauguration du nouveau Théâtre du Caire. Verdi déclina l’offre, par manque de temps mais aussi parce qu’il n’était pas dans ses habitudes « de composer des morceaux de circonstance ». Le Khédive dut donc se rabattre sur Rigoletto. Mais le souverain tenait à faire jouer un opéra dont le sujet serait emprunté à l’Égypte des pharaons. Il chargea l’égyptologue français Auguste Mariette de lui rédiger un tel texte.

Se basant sur d’authentiques coutumes de l’ancienne Égypte, Mariette inventa l’histoire du guerrier Radamès, condamné à être enterré vivant pour avoir trahi son pays par amour pour une esclave éthiopienne, Aïda, fille du roi Amonasro. Camille Du Locle, auteur du livret de Don Carlos, fut pressenti pour obtenir l’accord de Verdi. Il se rendit à Gênes et se heurta à un refus. L’année suivante, il revint à la charge à l’occasion d’un séjour de Verdi à Paris et essuya un nouveau refus. Il envoya alors à Busseto un résumé de l’histoire, fit miroiter un paiement élevé en parlant du souverain égyptien, et joignit une lettre de Mariette où il était question de faire appel à Gounod ou à Wagner si Verdi n’était pas intéressé. Deux mois plus tard, le musicien qui trouva le scénario « bien fait » et écrit par « une main experte qui connaît très bien le théâtre » et après l’acceptation de ses conditions financières accepta d’écrire l’opéra égyptien.

Le contrat définitif fut signé fin juillet de la même année. L’opéra intitulé Aïda, serait créé au Caire en janvier 1871 avec le concours d’artistes italiens. Complété et traduit en italien, le livret fut mis en vers par Antonio Ghislanzoni, qui avait déjà collaboré avec Verdi pour Don Carlos et La Forza del destino. La partition de l’opéra fut écrite à Sant’Agata. Verdi fut attentif au livret, recherchant avant tout l’authenticité la plus complète. A la mi-novembre 1870, l’ouvrage était presque terminé et Verdi réglait déjà les modalités de la création italienne d’Aïda à la Scala pour février 1871. Le conflit francoallemand perturba durablement tous ces projets. Le compositeur fut obligé de décaler la première italienne de son ouvrage afin de respecter le contrat qui le liait au Khédive, attendant le retour de la paix, tout en retouchant certains passages de la partition. Après la fin de la guerre franco-allemande, il dut attendre celle du second siège de Paris, sous la Commune, le 28 mai 1871, pour enfin voir remis en chantier les décors et les costumes destinés à Aïda. Les répétitions commencèrent six mois plus tard. La création de l’ouvrage eut lieu au Théâtre du Caire, le 24 décembre de la même année.

Si l’accueil du public fut enthousiaste, celui de certains critiques s’avéra hostile.

Renseignements et location

04 91 55 11 10 / 04 91 55 20 43
Consultez le site de l’Opéra : opera.marseille.fr

Pierre Aimar
Mis en ligne le Vendredi 30 Août 2013 à 12:36 | Lu 550 fois

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